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Je choisis des vêtements en fibres naturelles
En quelques mots !

L’industrie textile est l’une des plus polluantes de notre époque

Les fibres chimiques terminent dans l’océan à cause du lavage

Les vêtements réalisés en fibres naturelles se démocratisent peu à peu

Les micro-fibres terminent dans l’océan

Il est impossible d’échapper à la pollution plastique dans l’océan. De très petites particules de plastiques, appelées micro-plastiques, ont récemment été retrouvées dans les entrailles de crustacés vivant à 11 km de profondeur. Le problème a longtemps été ignoré car invisible à l’oeil nu mais cette découverte nous oblige désormais à ouvrir les yeux. Toutefois, une question essentielle persiste : peut-on changer nos actions quotidiennes pour limiter les dégâts ? Rassurez-vous, la réponse est oui !

Chaque année, presque 70 millions de tonnes de fibres textiles sont consommées et 60% d’entre elles sont synthétiques, c’est-à-dire obtenues par synthèse de composés chimiques. Regardez dans votre garde-robe, je suis prête à parier qu’une grande partie de vos vêtements sont en fibres synthétiques. Le problème, c’est qu’en les lavant en machine, des micro-fibres contenant du plastique sont libérées et finissent inévitablement dans l’océan. En effet, les stations d’épuration, quand elles ont le mérite d’exister, ne sont pas capables de les arrêter à temps. Alors, vous voyez où je veux en venir maintenant ?

Choisir le naturel pour sa garde-robe

Quand j’ai découvert l’impact de nos vêtements sur l’océan, j’ai tout de suite voulu changer toute ma garde-robe mais j’ai vite compris que ce n’était pas la bonne solution. A quoi bon jeter et acheter en masse lorsque l’on est dans un démarche qui vise justement à moins jeter et moins consommer ? J’ai donc commencé par utiliser le Guppyfriend bag pour laver mes vêtements aux fibres synthétiques. Et puis, j’ai décidé de faire plus attention à mes prochains achats et ne plus acheter que des vêtements aux fibres naturelles comme le coton, le chanvre, le lin ou encore le bambou.

Un seul chiffre devrait vous convaincre de faire de même. Jusqu’à 1 900 micro-fibres peuvent être libérées par un vêtement aux fibres synthétiques lors d’un lavage en machine. Je vous laisse donc imaginer combien de micro-fibres vous pourrez empêcher de rejoindre l’océan en faisant le choix de porter des vêtements naturels.

Pour vous faciliter la tâche, je vous conseille de choisir des marques qui ne proposent (presque) que des produits respectueux de l’océan, comme l’espagnole TWOthirds, notPERFECTLINEN et LoveAndConfuse et leurs vêtements en lin faits main et sur demande en Lituanie ou encore les australiennes Spell, Arnhem et Indigo Luna avec ses textiles en bambou aux teintures naturelles et sa collection mökki en lin. Une autre option est de commander ses vêtements en ligne sur des plateformes qui regroupent différentes marques éthiques et éco-responsables, comme WeDressFair via la collection “Naturel ou Dressing Responsable via la catégorie “Produits naturels” ou en filtrant par matière.

L'auteur :  Malaury Morin

Malaury est étudiante à l’ESCP Europe. Originaire de La Rochelle, elle a toujours été proche de l’océan et a récemment décidé d’y dédier sa vie en créant l’association Blutopia. Sa mission ? Donner aux citoyens et aux organisations le pouvoir d’agir pour en finir avec les plastiques dans l’océan.

Malaury est étudiante à l’ESCP Europe. Originaire de La Rochelle, elle a toujours été proche de l’océan et a récemment décidé d’y dédier sa vie en créant l’association Blutopia. Sa mission ? Donner aux citoyens et aux organisations le pouvoir d’agir pour en finir avec les plastiques dans l’océan.

J’agis aujourd’hui

› Je réalise l’impact de l’industrie textile sur la planète

› J’achète des vêtements en fibres naturelles


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