L’industrie textile a un impact écologique désastreux
Vous saviez qu’un jean fait 65.000 km et a nécessité 11.000 litres d’eau avant d’atterrir dans mon placard ? Et je ne parle pas des composants dérivés du pétrole, de la culture du coton qui est on ne peut plus néfaste pour l’environnement. Et l’effondrement de l’usine textile au Bangladesh, ça vous rappelle quelque chose ?
Hé oui, c’est à tout ça que je participe quand je m’habille chez Zara, Etam ou Promod ! Donc c’est fini, stop, niet, j’arrête. Je sais que m’habiller de manière durable, avec avec des vêtements produits dans des conditions respectueuses des hommes et avec des matières naturelles, ça va prendre des années, mais je me lance dans le défi et je vous partage mes bonnes résolutions.
Reprendre le plaisir de s’habiller avec des pièces uniques
Je suis devenue une adepte des friperies. Le vintage revient tellement à la mode que l’industrie textile fait subir toutes sortes de traitements agressifs et toxiques aux vêtements pour leur donner cet effet… alors qu’on peut les trouver au naturel dans les friperies ! Ça coûte moins cher, ça donne une nouvelle vie aux produits et en plus vous adoptez une pointe d’originalité. Il ne faut pas oublier également que beaucoup de fripes sont utilisées comme moyen d’insertion de personnes en difficulté, donc si on peut en plus financer la lutte contre l’exclusion, pourquoi se priver j’ai envie de dire.
Et si je ne trouve pas ce que je cherche dans une friperie, alors je privilégie les matières écolo. Bon, on l’a compris, le coton, c’est l’enfer. Le polyester, c’est pire. Alors il nous reste quelles options ? Par exemple, la laine vierge, le coton bio, le lin bio ou encore le cuir végétal sont quelques exemples de matières respectueuse de l’environnement. Est-ce que c’est plus cher ? Bien sûr, mais j’ai un peu l’impression qu’on a oublié le vrai coût d’un vêtement, non?