Nous n’avons plus le temps d’être pessimiste
Difficile parfois de ne pas baisser les bras quand on regarde l’actualité, que le froid arrive et que les jours raccourcissent. Tellement de problèmes, tellement de choses à changer qu’on peut vite se sentir dépassé. Et pourtant, sans le savoir, vous êtes peut-être la personne qui fera basculer le monde du “bon côté” et qui enclenchera, pour de bon, la dynamique du changement.
Même si cette vision des choses est un peu simpliste…je tenais à vous la présenter pour redire à quel point la responsabilité de chacun peut mettre de la viralité dans le changement de notre société. C’est bien simple, nous n’avons plus le temps du pessimisme et de l’inaction et le point de bascule (vers un monde respectueux du Vivant) pourrait être plus proche que ce que nous imaginons. Pour illustrer mes divagations, je vais m’appuyer sur la “théorie du 100ème singe”. En bref, quelques singes utilisaient une technique avancée pour se nourrir mais étaient une minorité dans leur groupe. Puis, un singe de plus a adopté cette pratique et le lendemain, le groupe entier faisait de même.
Mettre de la viralité dans le changement
Je trouve ça hyper encourageant de me dire que le changement peut se propager comme une trainée de poudre et si je veux aujourd’hui mettre en avant cette théorie, c’est aussi parce que j’ai l’impression d’y assister en ce moment même. L’être humain est un animal social par excellence et chacun d’entre-nous à le pouvoir d’influencer 5, 10, 20, 50 personnes que ce soit dans notre foyer, notre quartier, notre entreprise, notre école ou encore notre association…
Et c’est fou ce que les choses bougent rapidement si on veut bien prendre un peu de recul. En effet, même si j’en étais moins proche avant de partir en volontariat, en 2010, les questions éco-citoyennes étaient plutôt à la marge il y a quelques années encore et on parlait également assez peu de végétarisme, de pollution de l’aviation civile ou de démocratie participative. Depuis que je suis rentré, j’ai l’impression d’assister à un véritable ras-de-marée et il ne se passe pas un jour sans que je vois ces sujets abordés dans des conférences, des magazines, au cinéma ou encore sur internet.
Je pense sincèrement que c’est notre responsabilité à tous de mettre ces sujets sur la table et de faire éclater le maximum de bulles d’éco-citoyenneté pour que, tous ensemble, on se saisisse de notre avenir pour imaginer un monde plus juste, plus humain et plus respectueux de l’environnement. À nous tous de tendre des perches d’expérimentation à notre entourage en leur proposant des activités, des débats, des rencontres pour faire avancer la normalisation de la prise de conscience et du passage à l’action. Et comme dirait l’autre: “au pire, ça marche !”