Partir à la rencontre des locaux
Avec un peu de recul, je me rends compte à quel point le voyage a façonné la personne que je suis aujourd’hui. Sortir de sa zone de confort. Rencontrer de nouvelles personnes. Voir d’autres manières d’être et de vivre. Autant de moyens de se rendre compte de qui on est et de le questionner pour continuer à progresser en tant qu’être humain.
Et dans cette pratique du voyage, il y eu une étape qui m’a fait vraiment profiter de chaque virée encore plus intensément: le Couchsurfing. En anglais le “surf sur canapé” consiste à être hébergé gratuitement chez l’habitant, avec pour objectif de passer un moment sympa et de partager nos passions et cultures.
Avoir le monde à sa porte
La première fois que j’ai fait du couchsurfing c’était au Japon et ça a été une véritable révélation. À plusieurs niveaux en plus. Premièrement, c’est quand même incroyable de “faire confiance” à des gens qu’on ne connait pas, chez qui on va être accueilli (ou qu’on va héberger), de passer une soirée ou plus ensemble et de finalement, dans la majorité des cas, d’avoir une véritable connexion.
Car si le Couchsurfing peut se faire partout dans le monde, on peut aussi bien voyager en France chez l’habitant grâce à cette formule. Une excellente opportunité de vivre la rencontre et le dépaysement sans avoir à prendre l’avion. On peut même participer à des soirées organisées par des membres actifs d’une ville ou accueillir des voyageurs chez soi pour avoir littéralement le monde à sa porte. Que de portraits atypiques, d’anecdotes uniques et de moments inoubliables collectionnés le temps d’une soirée (ou plus en fonction de vos disponibilités).
La gratuité pour plus de qualité
Et puis, on fait un croche pied à l’économie avec cette pratique. Plus besoin d’hôtel, plus besoin de payer pour un service. On échange, on donne et le temps qu’on passe avec l’autre devient une monnaie d’échange universelle qui permet de rencontrer des gens et de vivre des moments inoubliables.
Enfin, le couchsurfing donne la possibilité de rompre avec l’uniformisation du voyage provoquée avec la pratique du tourisme de masse. Terminé le petit resto mignon blindé de touristes qui ont tous le même guide. Grâce aux locaux chez qui on passe la nuit (ou avec lesquels on peut même juste partager un café), on peut découvrir des endroits typiques qui nous permettront d’avoir un aperçu plus réaliste du quotidien des habitants du cru.
Avec ça je vous le promets, vous ne regarderez plus jamais votre canapé de la même manière.