Les Français, champions du pessimisme
Un jour, j’ai lu que 86% des français pensent que les enfants d’aujourd’hui auront un niveau de vie inférieur à celui de leurs parents ! C’est le record mondial absolu, prouvant, s’il y avait encore besoin de le préciser que les français sont bel et bien le peuple le plus pessimiste du monde. Mais pourtant, est-ce que le monde va si mal que ça pour qu’on s’inquiète autant de l’avenir de nos enfants ?
L’écrivain Jacques Lecompte, qui se définit comme un “optiréalisme” souhaite prouver, qu’au contraire, les choses vont dans le bon sens, avec son livre “Le monde va beaucoup mieux que vous ne le croyez !”. Et y’a pas à dire, on ressort de ce bouquin plein d’optimisme et de foi en une société meilleur.
Oser parler des choses qui vont bien
Alors, bien sûr, tout n’est pas encore parfait, loin de là, mais ça fait quand même du bien d’avoir un discours positif face à cette montagne de mauvaises nouvelles que nous devons escalader tous les jours. Dans la presse, à la radio, à la télé, nous avons été habitué à mettre en avant une information que si elle est grave, négative et lourde. Parler de quelque chose qui marche ? Hérésie voyons, c’est pour les naïfs et les utopistes ! Par contre, parler de crise à longueur de journée, ça c’est faire du journalisme de qualité.
Allez comprendre et pourtant c’est bien ce qui se passe et c’est comme ça que nous nous retrouvons, malgré nous, à voir le verre à moitié vide alors qu’il y a plein de raisons de se réjouir. La liberté de la presse ne s’est jamais aussi bien portée, le cancer est en train de reculer, il y a de moins en moins de fumeurs, le taux d’alphabétisation chez les enfants n’a jamais été aussi haut et le pourcentage de personnes en situation d’extrême pauvreté n’a jamais été aussi bas ! Bref, même si nous avons encore beaucoup de pain sur la planche et que nous avons tous notre rôle à jouer pour relever le défi d’une société plus juste, plus heureuse et plus respectueuse de l’environnement, la situation n’est pas aussi désespérée que ce qu’on pouvait imaginer. Alors hauts les coeurs et au boulot, mais cette fois regardons le verre à moitié plein au moment de se lancer dans la bataille et ça, ça change tout !