Questionner le réflexe du jetable
L’hiver s’est bien installé et le mois de décembre a été particulièrement synonyme d’épidémies. C’est bien simple, au travail, tous mes collègues ou presque ont été malades à un moment ou un autre. Et qui dit maladie dit mouchoirs en papier. En France, nous jetons à la poubelle chaque année 20 milliards de mouchoirs en papier. Aux États-Unis, ce chiffre passe à 300 milliards. Alors quand on sait que pour produire 1 tonne de papier il faut utiliser des centaines de milliers de litres d’eau et couper un nombre plus que conséquent d’arbres, je trouve qu’on devrait y réfléchir à deux fois avant de se moucher.
Utiliser des mouchoirs jetables au bon moment
Moi, j’ai opter pour le deal suivant. Si je suis très malade et quand je me mouche, c’est pas beau à voir, alors j’utilise du papier toilette. C’est toujours ça d’emballage en plastique en moins et ça me permet d’utiliser une plus petite quantité de papier. Pour les cas de petite goute au nez, c’est-à-dire, dans 90% des cas, j’utilise des mouchoirs en tissu. Lavables et donc réutilisables à l’infini ou presque, ils me permettent de ne pas me moucher dans mon écharpe, de réduire considérablement la quantité de papier que je jette à la poubelle et du coup de diminuer drastiquement mon empreinte carbone.
Oui c’est moins hygiénique mais je les lave régulièrement et je les utilise dans des cas ou je ne suis pas vraiment malade donc ça me va. En plus ça me fait faire de sacrées économies car les paquets de mouchoirs en papier sont pas donnés.