Un sujet encore très tabou
Saviez-vous que depuis le 1er janvier 2017, la loi sur le don d’organes a légèrement changé ? En France, la loi stipule désormais que nous sommes tous présumés donneurs, c’est-à-dire donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé.
En pratique, au moment du décès, avant d’envisager un prélèvement d’organes et de tissus, l’équipe médicale vérifiera que vous n’êtes pas inscrit sur le registre national des refus. Si tel n’est pas le cas, il sera vérifié auprès des proches que vous n’avez pas fait valoir de votre vivant votre opposition à l’écrit ou à l’oral. Dans le cas d’une expression orale, l’équipe médicale demandera aux proches d’en préciser les circonstances et de signer la retranscription qui en sera faite par écrit.
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Et nous, du coup, concrètement, qu’est-ce qu’on peut faire ? En fait, si je vous parle de ce sujet aujourd’hui c’est que vu que les choses ne sont pas pas encore très claires, l’idéal serait que nous ayons tous connaissance du sujet et encore mieux, que nous ayons clairement une opinion pour que nos proches soient au courant au cas ou. En effet, dans les deux cas, l’important est de l’avoir fait savoir. Si vous êtes, contre, il suffit de vous inscrire au registre national des refus soit sur internet soit par courrier. Dans le cas contraire, le mieux serait d’en parler clairement avec ses proches même si finalement nous sommes tous présumés donneurs.
Moi je trouve quand même que c’est une conversation à avoir à un moment ou un autre car le sujet est d’importance et dépasse le simple fait de donner puisque cela concerne plus largement la manière dont on perçoit la vie, la mort, mais aussi notre manière de servir notre prochain. D’autant que même si les dons d’organes ont augmenté en France, il reste encore beaucoup de personnes en attente de greffe qui ne recevront pas d’organes à temps et qu’il faut tout faire pour réduire ce chiffre à son minimum.
Bref, moi je dis oui au don d’organes, et vous ?