Une véritable addiction
Récemment, j’ai posté des articles sur comment donner ou échanger ses livres, preuve que les initiatives dans ce domaine sont légion. Et au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, j’entretiens une relation assez particulière avec les bouquins. C’est bien simple, si j’ai réussi à me limiter au maximum pour alléger ma vie au quotidien, faire de même dans ma bibliothèque est pour moi un supplice que je n’ai pas encore réussi à surmonter.
Il faut dire que j’attache vraiment une importance particulière à la lecture et pour moi, garder un livre qui m’a plu pour le feuilleter à nouveau quelques années plus tard est un des plaisir de la vie. Et puis j’adore prêter les livres que je préfère pour faire vivre à d’autres ce que j’ai ressenti lors de la lecture. Enfin, au niveau de la déco, je trouve qu’une pièce remplie de bouquins a vraiment un caractère particulier. Ceci étant dit, je connais le coût écologique de la confection d’un livre et que ce soit au niveau du papier ou de l’encre, c’est tout simplement énorme. Pour donner quelques chiffres concrets, il est quand même intéressant de rappeler que l’industrie de l’édition engloutit à elle seule 20 millions d’arbres et 1 page sur 5 provient encore d’une forêt ancienne.
Apprendre à partager
Le hic c’est qu’il y a encore assez peu de livres qui sont fabriqués en papier recyclé alors qu’un livre en papier recyclé représente 40 % d’eau et d’énergie économisés. C’est quand même loin d’être négligeable et au bout du compte une tonne de papier recyclée permet d’épargner dix-sept arbres. Alors quand on rapporte tous ces chiffres avec le fait qu’en France, plus de 400.000 millions de livres sont vendus chaque année, on se dit que ça pèse pas mal au niveau écologique.
Du coup, c’est décidé, je me lance et je m’inscris à la bibliothèque. Une excellente manière de faire d’une pierre deux coups puisque je réduis considérablement mon empreinte écologique en empruntant des livres qui seront lus des centaines de fois, mais aussi parce que j’ai découvert qu’à Paris, les livres sont mis à disposition gratuitement. Désormais si je continue à acheter des livres régulièrement pour soutenir les auteurs, je vais à la bibliothèque pour emprunter des livres que j’aurais acheté sans être vraiment convaincu. Un équilibre qui me semble intéressant pour réduire mon empreinte tout en soutenant un milieu qui m’est cher (surtout depuis que moi aussi je me suis mis à écrire).