De la transparence, non mais !
C’est quand même dingue que tout soit compliqué dès qu’on veut comprendre exactement comment sont produits les aliments que nous consommons ! Est-ce que c’est parce que c’est vraiment compliqué ? Ou est-ce que ce manque de transparence s’explique par les méthodes douteuses utilisées par l’industrie pour nous nourrir ?
Parce que dans ma quête pour manger le mieux possible pour moi et la planète, j’ai pas mal cherché à comprendre la situation en ce qui concerne les OGM et comment je pouvais agir à mon échelle. Première bonne nouvelle, en France, la culture d’OGM est purement et simplement interdite, même le maïs MON810 de Monsanto dont la production est la seule autorisée en Europe.
Non à la production mais oui à l’importation
Attention quand même à ne pas crier victoire top vite car si la France ne cultive pas d’OGM, cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas en trouver dans notre assiette car plus de 70 denrées alimentaires et aliments pour animaux génétiquement modifiés sont autorisés dans l’Union européenne (du maïs, du soja, du colza, du coton ou encore des betteraves sucrières)”. Rien n’interdit donc aux industriels de ne pas utiliser des matières premières parmi ces denrées et que du coup, même en faible quantité, nous en retrouvions dans notre alimentation au quotidien. Quand on voit les résultats parfois alarmants de certaines études sur l’impact de la consommation des OGM, on se dit quand même qu’il vaut mieux prévenir que guérir.
Pas de bol, ça veut dire qu’il faut un peu bosser de notre côté. Il faut prendre une liste de tout ce qu’on mange et voir si finalement il y a des OGM à l’intérieur ou pas. Ça peut prendre un peu de temps mais au moins, on est rassuré après l’avoir fait. L’application My Label vous facile le travail dans ce domaine. Et si vous n’êtes pas sûrs, le mieux est encore de se diriger vers des produits bio ou de faire carrément sa cuisine en achetant le plus de fruits et de légumes en circuit-court comme ça il n’y aura pas de mauvaise surprise.