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Je voyage en défendant des alternatives éthiques et durables
En quelques mots !

Le tourisme a une empreinte écologique de plus en plus forte sur la planète

Il faut privilégier les alternatives qui défendent des valeurs éthiques et écologiques

Même en voyage, on garde nos bonnes habitudes durables et solidaires

Mettre ses bonnes habitudes dans les valises

Voyager, c’est s’évader, fuir la routine et le quotidien, remettre un peu d’aventure dans sa vie. Et je sais que ce sujet est particulièrement complexe à traiter. Pourquoi ? Parce que dès qu’on parle du tourisme on marche sur des oeufs. On le sait, le fait de prendre l’avion a un impact catastrophique sur la planète. Et si pour certains, la mobilité douce n’a plus de secret, pour d’autres, l’avion reste l’option privilégiée pour s’évader. Personnellement, je suis très mal placé pour donner des leçons car j’ai pris l’avion à de nombreuses reprises lors des 15 dernières années et même si mon déclic écologique m’amène à réduire considérablement cette habitude à tel point que je ne l’ai pas pris depuis 3 ans (et que je ne sais pas quand je le reprendrai), je ne veux absolument pas vous jeter la pierre.

Je crois qu’à ce sujet, l’idéal est de tendre vers le “moins mais mieux”. Et même vers le “plus longtemps si on veut aller plus loin”. Le voyage en train/bus/covoiturage de plusieurs jours (au lieu de prendre l’avion) se transformant en aventure en soi. Et si c’est vraiment trop loin et que l’avion est le seul mode de transport, alors là, il faut “rentabiliser” en restant un mois ou plus si possible !

Par contre, ce n’est pas parce qu’on part loin de chez soi qu’on peut se mettre à faire n’importe quoi. Et malheureusement, moi qui ai eu la chance de beaucoup bourlinguer, je me suis rendu compte que pas mal de touristes étaient de véritables calamités une fois à l’étranger.Il n’y qu’à voir les derniers articles qui racontent comment la hausse du tourisme en Islande apporte son lot de problèmes et d’histoires abracadabtrantesques pour se rendre compte à quel point l’arrivée des visiteurs étrangers n’est pas forcément tout le temps quelque chose de positif. Pour certains, être en vacances c’est se lâcher et parfois ça peut aller assez loin. Et il y a même des endroits particulièrement réputés pour être des exutoires à touristes, c’est le cas de la Thaïlande par exemple.

Stop à l’exploitation du Vivant

Et le pire, c’est qu’il y a aussi pas mal d’activités touristiques “classiques” qui ont un impact désastreux sur la planète. C’est souvent le cas de celles qui impliquent les animaux. Je me rappelle, par exemple, très bien d’un endroit aux Philippines où on pouvait aller “nager” avec les requins baleines, les poissons les plus grands du monde. Et si je n’ai pas voulu y aller car cela me semblait plutôt “louche”, j’ai été conforté dans mon idée quand un ami m’a raconté à quel point l’endroit était triste avec des dizaines de personnes dans l’eau, toutes agglutinées autour des bêtes nourries par les locaux pour les attirer. Les requins portaient d’ailleurs tous des marques de blessures sur le corps à force de taper les bateaux…

Mais il y a aussi plein d’autres histoires comme celle-ci et parfois cela concerne même les êtres humains. Comme par exemple la terrible situation des femmes girafes qui vivent parfois presque comme esclaves en Thaïlande où elles font office d’attraction pour les touristes qui passent leurs journées à les prendre en photo. Heureusement, on peut aussi partir à l’étranger et avoir envie de découvrir des initiatives vertueuses qui respectent les êtres humains et l’environnement. Et si beaucoup d’adresses peuvent se trouver sur les guides traditionnelles ou par le bouche à oreille, vous pouvez également aller consulter le super site web Voy’Agir ou l’application FairTrip qui permettent de partager ses bons plans responsables et de voyager selon ses valeurs.

Soutenir les projets locaux

Moi, j’y ai partagé un des bon plan que j’avais découvert aux Philippines sur l’île de Bohol. Le Bohol Bee Farm est un super hôtel où je suis allé avec ma famille et on avait adoré. Là-bas, tout est organisé pour proposer de la nourriture locale et bio de qualité. En parfaite harmonie avec la nature, le complexe hôtelier recycle et composte ses déchets organiques pour limiter au maximum son impact sur l’environnement.

En tout cas, c’est sûr qu’aujourd’hui, quand je pars en voyage, je fais attention d’aller à des endroits où je pourrais profiter du pays tout en étant en accord avec mes valeurs. Idéalement même, j’espère que ma venue permettra de dynamiser l’économie locale et fasse que ceux qui nous accueillent puissent vivre décemment tout en préservant les merveilles naturelles qu’ils mettent en avant de manière à ce que pendant des dizaines encore, d’autres que moi puissent profiter des trésors que la planète a à nous offrir.

L'auteur :  Julien Vidal

Julien est le fondateur du mouvement Ça commence par moi. Aujourd'hui, il continue à accélérer la prise de conscience écocitoyenne partout en France.

Julien est le fondateur du mouvement Ça commence par moi. Aujourd'hui, il continue à accélérer la prise de conscience écocitoyenne partout en France.

J’agis aujourd’hui

› Je limite l’empreinte carbone de mes déplacements en vacances

› Je privilégie les alternatives responsables lors de mes voyages


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