Limiter au maximum la taille de sa poubelle
Depuis quelques temps, je me demande si je ne peux pas encore continuer à diminuer la taille de mes poubelles. Pourtant, la situation au niveau de la production des déchets à la maison est plutôt pas mal : pour deux personnes, nous descendons la poubelle de déchets ménagers de 20l et celle de matières recyclables environ une fois par mois. C’est plutôt du côté des déchets organiques que ça se gâte puisque même si notre poubelle ne doit pas dépasser les 10l, elle est presque pleine au bout d’une semaine.
J’imagine que c’est la rançon d’avoir une alimentation principalement orientée vers des produits frais. Il est vrai que les fruits et les légumes composent l’essentiel de notre alimentation. La preuve en est qu’à chaque fois que nous rentrons des courses, nous avons bien du mal à nous contenter de nos deux bacs à légumes dans le frigo et du saladier sur le plan de travail de la cuisine.
Et en regardant de plus près nos déchets organiques, je me rends compte que l’essentiel de ce qu’on jette est composé d’épluchures. Oui bien sûr il y a quelques noyaux, racines et autres extrémités vraiment impossibles à manger, mais le gros de nos déchets sont en fait des épluchures. Pommes de terre, courge, poire, carotte, courgette, aubergine, autant de fruits et légumes que nous épluchons sans nous poser de questions. Plus par réflexe qu’autre chose. Pourtant, quand on y pense, nos produits sont bio et il ne devrait donc pas y avoir de pesticides (ou très peu) donc il suffirait de les passer à l’eau et de les brosser légèrement pour enlever la terre coincée entre les plis de peau de nos futurs aliments, non ? C’est incroyable comme nous pouvons perpétuer des habitudes simplement parce que nous avons vu nos parents et nos amis faire la même chose.
Un geste aussi bon pour la santé
En creusant un peu le sujet, j’apprends que le fait de cuisiner les fruits et légumes avec la peau à non seulement un effet positif sur la réduction de la taille de la poubelle, mais qu’en plus, c’est souvent dans la peau qu’il y a la plus grande quantité de vitamines et d’antioxydants. Comme quoi simplement brosser ses concombres, ses patates douces et tout un tas de leurs cousins et cousines, c’est un gros poids en moins sur notre bilan écologique mais c’est aussi favorable pour la santé.
Et c’est vrai qu’en quelques semaines, je vois toute de suite la différence. J’ai acheté une brosse en magasin bio qui a deux types de poils (plus ou moins durs) pour bien frotter la terre qui resterait après un simple rinçage à l’eau et c’est du gagnant-gagnant ! Notre poubelle se remplit moins vite et nos préparations sont plus garnies. Bref, encore une alternative bonne pour la planète, la santé et même le porte-monnaie. Et puis, cerise sur le gâteau, brosser ses fruits et légumes plutôt que de les éplucher est un gain de temps considérable pour ceux qui, comme moi, n’ont pas la patience de manier l’économe pendant trop longtemps.