Mesurer pour changer

À partir du moment où on commence à prendre conscience de l’importance de l’eau dans nos vies et de l’impact croissant de ce sujet sur la géopolitique mondiale, je trouve qu’il est primordial de comprendre plus en détails l’état exact de notre consommation d’eau. Heureusement, sur Internet, on peut trouver facilement des calculateurs qui permettent d’évaluer notre consommation d’eau hebdomadaire en fonction de notre habitat et de nos habitudes plus ou moins consommatrices en eau. Au départ, en cherchant un peu, j’ai trouvé 2 tests qui se complètent assez bien (ici sur Eau de Paris ou avec Véolia). En 5 minutes, vous aurez une idée assez précise du nombre de litres d’eau consommés dans votre foyer par personne avec un coût actualisé si vous remplissez la case avec le prix de l’eau à jour mais également des graphiques pour vous comparer à la moyenne nationale et voir quelles sont vos actions qui dépensent le plus d’eau.​

Incroyable de me dire que je dépense en moyenne plus de 4.000 litres d’eau par mois. Ça me parait énorme et j’avoue que ça me donne un peu le vertige quand je rapporte ça à la taille d’un pays ou même à l’échelle de notre planète. Par contre la seule limite à ce calcul réside dans cette fameuse eau virtuelle dont je vous parlais dans l’article précédent car s’il faut forcément prendre en compte l’eau utilisée dans notre foyer pour le calcul, il faudrait tout autant comptabiliser l’impact de la totalité de nos actions (nourriture, habits, etc…). Une personne qui achète ses vêtements d’occasion n’aura pas le même impact qu’une autre qui est spécialiste du shopping. Un végétarien aura une consommation d’eau bien inférieure à un amateur de steak-frites.

Et l’eau “cachée” alors ?

Et magie d’internet, j’ai réussi à trouver un calculateur qui ajoute également toute cette eau virtuelle. Sur le site “Empreinte H2O” , en une petite demi heure, vous arriverez à peser l’impact de votre alimentation, des vêtements que vous portez, de l’eau de votre maison mais aussi des produits high-tech, ce qui vous donne une meilleure idée de votre consommation réelle d’eau.

Avec ce calcul, je me situe en-dessous de la moyenne de la consommation d’eau des africains qui ont pourtant la consommation la plus basse du globe. Je pense que le fait que je ne mange pas de viande et que j’ai une garde-robe assez restreinte doit pas mal jouer dans ce calcul mais c’est toujours intéressant d’y mettre des chiffres concrets. Voilà, maintenant qu’on sait toute l’eau qu’on consomme, il n’y a plus qu’à agir !