Un véritable serpent de mer
Le sujet d’une Constitution écologique est un véritable serpent de mer qui revient de temps en temps dans la bouche de nos politiques. Jacques Chirac, déjà au début des années 2000, évoquait le sujet d’une charte de l’environnement à intégrer à la Constitution ! Et aujourd’hui, c’est Nicolas Hulot, notre Ministre de l’environnement, qui milite pour modifier notre Constitution afin de “fixer un nouveau cap écologique”.
Seulement voilà, presque 20 ans sont passés et rien n’a été encore fait. Les mots restent suspendus et les actes ne suivent pas. “Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots” comme le chantait Dalida dans “Paroles, paroles”. Et pendant ce temps-là, la situation du réchauffement climatique ne fait que s’empirer. Et puisque notre cher Président à décidé de se faire l’apôtre de la protection de l’environnement avec sa formule devenue culte de “make our planet great again”, c’est à nous de nous engouffrer dans cette porte. Car si Emmanuel Macron le fait pour la communication, il nous appartient de le mettre face à ses engagements.
Le déclic citoyen pour enfin agir
Ce constat, un groupe d’associations et ONG, l’a fait et a décidé de passer à l’action en proposant un projet de Constitution écologique. Depuis le début de mois de mai, un appel a été lancé pour mobiliser les citoyens afin de faire résonner au maximum cette main tendue au gouvernement. Le message est clair : “Il est temps d’exiger des élu.e.s et de la justice française le respect de l’environnement ! Nous, citoyen.ne.s acteurs.rices du monde durable à venir, réaffirmons collectivement la protection de l’environnement comme la priorité du gouvernement français.”
Alors moi qui agis au quotidien pour limiter au quotidien mon impact sur la Planète, même si je suis convaincu du pouvoir qu’à l’individu en agissant à son échelle, je me rends également bien compte de l’obligation de jouer avec les armes qui sont mises à notre disposition. Et la loi en est une. Alors mobilisons-nous pour inscrire les limites de notre Terre dans la Constitution afin d’engager tout notre pays et véritablement incarner cette ambition de pouvoir “make our planet great again” !