Un désastre écologique et sanitaire
Une femme a ses règles en moyenne pendant la moitié de sa vie, avec des règles qui durent environ 4 jours par cycle mensuel. 12 protections périodiques par mois, qui finissent dans la poubelle ou pire, au fond des toilettes, multiplié par 40 ans… Pas besoin d’être un génie en mathématique pour savoir la quantité astronomique de déchets que cela génère !
Bon déjà, les protections périodiques, ça coute une fortune, mais ce n’est pas le pire… Il faut savoir que les tampons, comme les serviettes, ne sont pas recyclables. S’ajoute à ça la pollution engendrée par la production de ces protections (dioxine due au chlore utilisé pour « blanchir » ces protections), et sans compter que de plus en plus d’études tirent la sonnette d’alarme des effets néfastes que ces protections ont sur notre santé.
Une économie pour la planète et le porte-monnaie
J’ai beau chercher des points positifs, je n’en trouve pas. Donc, côté solutions, soit on décide de devenir un homme, soit on cherche d’autres alternatives. Et il y en a une qui change la vie : la coupe menstruelle (aussi appelée cup ou mooncup) ! Petite coupe en silicone que l’on met en place quand on a ses règles, et qu’il suffit de vider entre 2 et 3 fois par jour, de rincer et de remettre en place. Quand les règles sont terminées on la fait bouillir pour bien la nettoyer et on la range jusqu’au mois prochain, et c’est tout ! Et ça s’achète en pharmacie entre 20 et 30 euros et elle dure 10 ans, niveau économie déjà, ça permet de se payer un sacré paquet de petit restos en amoureux (ou seul aussi d’ailleurs !)
Attention toutefois, sur le plan bactériologique, elle présente donc autant de risques que les tampons. La coupe menstruelle nécessite une utilisation soignée et attentive sous peine de risques parfois très graves (comme on peut le découvrir dans cet article). Pensez donc bien à ne pas la porter plus de 8h ni à la porter de nuit.
Bon, évidemment il faut être un peu à l’aise avec son corps et ne pas être dégoutée en rinçant sa mooncup. Le seul inconvénient que je pourrais y voir, c’est de se retrouver dans des toilettes sans lavabo à côté, et la ça devient tout de suite moins glamour (bon appétit bien sur !), mais je ne me suis personnellement jamais retrouvé dans cette position. En bref, un petit pas pour la femme mais un grand pas pour l’écologie !