Notre consommation de l’info change
Plus le temps passe et plus je me rends compte à quel point trouver des infos sur les sujets du changement peut-être un exercice délicat au début quand on a pas les bons réflexes. C’est vrai ça, même si ces thèmes gagnent petit à petit du terrain, je trouve qu’il est assez difficile d’avoir des infos concrètes et accessibles sur les grands enjeux écologiques par exemple. Et puis je remarque aussi un changement des habitudes en ce qui concerne l’accès à l’information. Les grands journaux et magazines qui avaient le monopole de l’info ou presque il y a encore quelques années se font grignoter des lecteurs par des journalistes, experts ou amateurs qui montent des blogs ou font des vidéos. D’ailleurs je trouve le format de la vidéo hyper intéressant pour développer des idées et mettre en avant certaines problématiques actuelles, c’est par exemple le cas avec les vidéos Data Gueule qui sont très bien faites et qui donnent des infos claires et détaillées sur les enjeux de notre société.
Apprendre en s’amusant sérieusement
Du coup, aujourd’hui, je voulais vous parler de chroniques qui m’ont bien aidé à comprendre les défis de notre monde en matière d’écologie: “Les chroniques écologiques du Professeur Feuillage”. À chaque vidéo, vous aurez l’occasion de creuser un sujet précis sur des sujets écologiques d’actualité comme la disparition des abeilles ou encore la pollution du web. Enfin, le gros bonus de ces vidéos, c’est qu’elles sont hyper décalées. Il y a des effets-spéciaux, des mises en situation, des graphiques pour y voir plus clair mais tout ça entrecoupé d’énormes délires. On dirait une sorte de remix de “C’est pas sorcier” sauf que Fred est une fille et que les deux compères ont découvert le monde des substances illicites.
Pas évident de réussir à faire des vidéos riches en informations qui vulgarisent bien un thème compliqué tout en fonçant droit dans l’humour. Oui, certains pourront trouver ça grossier et pas très fin mais moi personnellement ça me fait beaucoup rire et je trouve plutôt salutaire de rire de l’écologie qui jusqu’à très récemment était quasiment toujours abordée de manière anxiogène.