Les solutions sont locales
Comme je vous le disais la dernière fois, ce n’est pas parce qu’on arrête de regarder la télé qu’on arrête de s’informer. Aujourd’hui, je voulais vous parler d’un documentaire sorti il y a quelques années mais plus que jamais d’actualités: “Solutions locales pour un désordre globale”.
Pendant une heure et demi, on se rend compte de l’impact de la mondialisation sur notre planète et sur notre société et on découvre des initiatives qui tentent d’endiguer ce phénomène. En gros, l’idée est de questionner notre territoire d’appartenance, nos pratiques et de réapprendre à vivre à une échelle plus humaine ! Maintenant, tout va vite, la communication, les transports et du coup, les frontières se brouillent. Pourtant, même si nous devons partager un sentiment de fraternité avec les autres personnes qui peuplent notre planète, cela doit-il forcément impliquer que nous devons tous vivre de la même manière ? Surtout, cela veut-il dire que nous devons tous consommer les mêmes choses?
Revenir à une échelle humaine
La tendance du local est grandissante ces dernières années car les gens ont bien compris que simplement du point de vue économique, le fait de consommer en permanence des produits provenant de l’étranger n’était pas viable. C’est d’autant plus vrai au niveau écologique puisque tous ces échanges engendrent une pollution terrible qui a un impact particulièrement négatif sur notre planète.
Mais au niveau de l’être humaine, ne serait-il pas non plus important de retrouver une zone d’appartenance mieux définie, plus “humaine” ? En effet, il est difficile de se sentir rattaché à une communauté quand on passe son temps devant sa télé, qu’on travaille à une heure de route et qu’en plus on consomme des produits made in “fort fort lointain”.
Personnellement, j’ai de la chance, mon quartier regorge de petits commerçants, de marchés permanents et me permet de véritablement échanger avec les gens qui vivent à deux pas de chez moi. A moi de continuer dans ce sens là en achetant des fruits et des légumes cultivés dans ma région, en rencontrant mes voisins ou encore en m’impliquant dans la vie de mon quartier. Ca tombe bien, j’ai encore 346 jours pour m’y mettre !