2030 Glorieuses #24 : Bastien Massias : “L’élevage doit réinvestir les métropoles”

En quelques mots !

Il urgent pour l’être humain de reprendre sa place parmi la nature

L’enjeu de la place de l’élevage et de l’agriculture dans les métropoles est clé pour les mondes durables de demain

Chacun peut contribuer à réensauvager la ville

Les moutons respectent le code de la route

Aujourd’hui, je pars à la rencontre de Bastien Massias qui travaille à la Bergerie Urbaine, une structure d’agriculture urbaine qui concilie pâturage itinérant et animations pédagogiques au sein de la Métropole de Lyon.

Pour en savoir plus sur le travail de Bastien je vous invite à découvrir la page du site Web de la Bergerie Urbaine.

Et si vous voulez continuer la lecture entamée par Benjamin voici le livre "Vivre avec les animaux" de Jocelyne Porcher.

"2030 Glorieuses", c'est le podcast qui met en avant les acteurs du monde de demain, ceux qui incarnent les utopies réalistes dont nous avons tant besoin. Ils sont des milliers en France à agir concrètement pour montrer que l’action est le meilleur remède contre le fatalisme et que, si nous agissons avec ambition et amour, la décennie des 2030 glorieuses est à portée de mains.

2030 Glorieuses #23 : Benjamin Carboni : “Nettoyer la nature pour questionner profondément nos modes de vie”

En quelques mots !

Tout le plastique produit dans le monde existe encore

L’enjeu du traitement des déchets sauvages est important pour la protection de l’environnement 

Chacun peut contribuer à nettoyer les espaces sauvages 

Il faut commencer par retomber amoureux de nous-mêmes

Aujourd’hui, je pars à la rencontre de Benjamin Carboni, créateur de CleanWalker, un mouvement citoyen pour nettoyer en groupe les espaces naturels et les débarrasser des déchets sauvages.

Pour en savoir plus sur le travail de Benjamin je vous invite à découvrir la page Facebook du mouvement CleanWalker.

Et si vous voulez continuer la lecture entamée par Benjamin voici le livre "Hamlet" de William Shakespeare.

"2030 Glorieuses", c'est le podcast qui met en avant les acteurs du monde de demain, ceux qui incarnent les utopies réalistes dont nous avons tant besoin. Ils sont des milliers en France à agir concrètement pour montrer que l’action est le meilleur remède contre le fatalisme et que, si nous agissons avec ambition et amour, la décennie des 2030 glorieuses est à portée de mains.

2030 Glorieuses #22 : Charlotte Bazire : “La monnaie peut redevenir un bien commun”

En quelques mots !

La circulation de la monnaie doit être plus ancrée sur un territoire

Les monnaies locales se développent partout en France 

Les citoyens doivent se ressaisir du pouvoir considérable de leur argent 

Les monnaies locales sont un filet de sécurité en cas de crise économique

Aujourd’hui, je pars à la rencontre de Charlotte Bazire, chargée de communication pour la Gonette : la Monnaie Locale Citoyenne de la région lyonnaise. Cette dernière donne la possibilité aux citoyens de reprendre leur pouvoir d’agir, soutenir l’économie de proximité, faire le choix du local, des circuits courts, mais aussi de favoriser le lien social et d’interroger le modèle économique et financier dans lequel nous évoluons quotidiennement.

Pour en savoir plus sur le travail de Charlotte je vous invite à découvrir le site de la Gonette.

Et si vous voulez continuer la lecture entamée par Charlotte voici le livre "La zone du dehors" d'Alain Damasio.

"2030 Glorieuses", c'est le podcast qui met en avant les acteurs du monde de demain, ceux qui incarnent les utopies réalistes dont nous avons tant besoin. Ils sont des milliers en France à agir concrètement pour montrer que l’action est le meilleur remède contre le fatalisme et que, si nous agissons avec ambition et amour, la décennie des 2030 glorieuses est à portée de mains.

Investir durable et éthique

En quelques mots !

L’empreinte écologique des grandes banques est colossale

Il existe des banques plus vertueuses qui soutiennent la transition

Les citoyens doivent se ressaisir du pouvoir considérable de leur argent

 

Aujourd’hui, dans La Quotidienne, je vous donne des pistes pour redonner du pouvoir à votre argent en comprenant l’empreinte écologique de votre épargne grâce à Oxfam France et à l’application Rift créée par Lita.co !

Avec l’ ADEME dans La Quotidienne sur France 5.

2030 Glorieuses #21 : Charles Gachet-Dieuzeide : “Le cinéma peut créer des rêves plus durables”

En quelques mots !

Le cinéma véhicule un mode de vie dépassé

L’émergence de nouveaux récits accélérera les mondes de demain 

Certains des métiers actuels sont voués à disparaitre 

L’audiovisuel est à la traine au niveau écologique

Aujourd'hui, je pars à la rencontre de Charles Gachet-Dieuzeide, co-fondateur de Secoya Eco Tournage, qui propose des solutions sur mesure pour accompagner les sociétés de production audiovisuelles à engager une transition écologique.

Pour en savoir plus sur le travail de Charles je vous invite à découvrir le site de Secoya Eco Tournage.

Et si vous voulez continuer la lecture entamée par Charles voici le livre "Ecologie intégrale, pour une société permacirculaire" de Dominique Bourg.

"2030 Glorieuses", c'est le podcast qui met en avant les acteurs du monde de demain, ceux qui incarnent les utopies réalistes dont nous avons tant besoin. Ils sont des milliers en France à agir concrètement pour montrer que l’action est le meilleur remède contre le fatalisme et que, si nous agissons avec ambition et amour, la décennie des 2030 glorieuses est à portée de mains.

Les citoyens qui financent les entreprises de demain

En quelques mots !

L’urgence climatique démontre les limites de notre modèle économiques

Les entreprises de demain doivent être soutenues et développées massivement

Les citoyens doivent montrer l’exemple pour que la réponse de l’État soit à la hauteur des enjeux

2020, un cru catastrophique

Difficile de voir la lumière entre tous les nuages qui assombrissent le ciel de 2020. Et ce ne sont pas les experts de l’ONU qui vont inverser la tendance puisqu’ils annoncent, dans une étude publié début octobre, que le dérèglement du climat est la principale cause du doublement des catastrophes naturelles ces vingt dernières années. Le nombre d’inondations et de tempêtes est en forte hausse, mais l’institution craint aussi la multiplication des pics de chaleur dans la décennie à venir.

Pendant ce temps-là, en France, le gouvernement joue du « quoi qu’il en coûte » pour sauver les meubles. Malheureusement, plutôt que d’investir massivement pour passer à une économie résiliente et durable, l’État ressort les vieilles recettes pour maintenir sous perfusion un système vicié à bout de souffle, provocant le mécontentement de nombreuses associations et ONG, OXFAM et Greenpeace en tête, qui ont pointé le manque d’ambition du plan de relance annoncé à la rentrée.

L’imperfection ne peut plus légitimer l’inaction

Faire tomber les verrouillages de l’ancien monde est plus que nécessaire pour opérer un changement à la hauteur des enjeux. C’est au niveau systémique que cela se joue mais il semble toutefois risqué d’attendre la prochaine échéance des élections présidentielles qui sont encore loin pour espérer qu’une Présidente (ou un Président) éclairée ne se saisisse enfin de cet énorme dossier. D’autant que bien malin est celui qui peut deviner la personne qui prendra la tête du pays en 2022.

Alors les citoyens montent au créneau. Cela devient une évidence : les Françaises et les Français voient la transformation écologique de notre mode de vie comme une priorité. Les sondages des deux dernières années vont tous dans ce sens et la vague verte des récentes élections municipales sur les grandes villes vient confirmer cette aspiration profonde.

Plutôt que d’attendre le grand soir, partout sur le territoire, des initiatives fleurissent çà et là pour construire les mondes de demain. Une construction qui passe nécessairement par une transformation ambitieuse de nos entreprises, ce que les citoyens ont bien compris.

Un éventail des possibles enthousiasmant

Et les expérimentations réussies sont nombreuses et parfois assez anciennes. En effet, certains n’ont pas attendu pour reprendre le pouvoir sur leur argent et soutenir le développement local, durable et équitable grâce au lancement d’entreprises à taille humaine à côté de chez eux. C’est comme ça qu’est né, dans les années 1980, le mouvement des CIGALES (Club d’Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l’Épargne Solidaire), en partant du constat que les citoyens peuvent soutenir celles et ceux qui se lancent dans l’aventure de la création ou du renforcement d’entreprise. Concrètement, un CIGALES est formé de 5 à 20 personnes qui mettent une partie de leur épargne en commun pendant cinq ans, prolongeable une fois. Le soutien économique au capital de petites entreprises locales est accompagné d’un apport en savoir-faire et en conseils.

Complémentaire de cette démarche, l’entreprise Time for the Planet affiche une ambition forte : récolter 1 milliard d’euros et créer 100 entreprises pour lutter à l’échelle mondiale contre le changement climatique. Les actionnaires préfèrent le « taux de retour pour la planète » plutôt que le traditionnel « taux de retour sur investissement » car pour un euro investi, un euro sera restitué. La société ne versera pas de dividendes et les parties prenantes, en plus d’apporter de l’argent, pourront approuver les projets (sur la base une action une voix) et surtout les discuter et les pousser.

Investir dans l’économie réelle

Si vous voulez continuer à soutenir des initiatives engagées, des plateformes Web comme Lita.co ou Miimosa vous permettent d’investir votre épargne dans des entreprises tournées vers l’économie responsable, pour la première, ou l’agriculture durable, pour la seconde. Un geste fort qui donne aux citoyens la possibilité de remettre leur argent à disposition de l’économie réelle plutôt que de le laisser aux grandes banques qui soutiennent essentiellement des activités à fort impact écologique pour privilégier le profit à court terme.

Enfin, le financement participatif aussi appelé crowdfunding s’évertue à remettre le consommateur, devenu “sponsor”, parrain et ambassadeur, au cœur du processus de développement d’une nouvelle aventure et permet de faire éclore des initiatives utiles. Les entreprises vont ainsi récolter des fonds pour un objectif précis (produit, film, évènement, édition, etc.) en faisant appel à une multitude de personnes investissant un petit montant en échange de contreparties préalablement définies. C’est toute la chaîne de valeurs qui est inversée. De multiples plateformes proposent de participer à une campagne de financement participatif, les généralistes, comme KissKissBankBank ou Ulule, en tête. Pas besoin de créer le besoin pour que le consommateur achète son produit, chaque citoyen décide des produits ou services qu’il souhaite soutenir.

Une excellente manière de remettre l’économie à sa place, non plus comme une finalité, mais comme un rouage d’une société dont l’objectif deviendrait le bonheur de ses citoyens et la pérennité de leur mode de vie.

2030 Glorieuses #20 : Marie Nguyen : “La mode est un concentré de tout ce qui ne marche pas dans le monde”

En quelques mots !

La mode est une des industries les plus polluantes

Le changement de nos modes de vie doit se faire avec ambition

L’entrepreunariat social est parfois un fardeau lourd à porter

Redonner le choix aux consommateurs

Aujourd'hui, je pars à la rencontre de Marie Nguyen, qui a co-fondé WeDressFair, un select-store de belles marques qui placent le respect des travailleurs et de l’environnement au centre de leurs préoccupations.

Pour en savoir plus sur le travail de Marie je vous invite à découvrir le site de WeDressFair.

Et si vous voulez continuer la lecture entamée par Marie voici le livre "Siècle Bleu" de Jean-Pierre Goux.

"2030 Glorieuses", c'est le podcast qui met en avant les acteurs du monde de demain, ceux qui incarnent les utopies réalistes dont nous avons tant besoin. Ils sont des milliers en France à agir concrètement pour montrer que l’action est le meilleur remède contre le fatalisme et que, si nous agissons avec ambition et amour, la décennie des 2030 glorieuses est à portée de mains.

2030 Glorieuses #19 : Aneta Sidor : “Je ne vais pas donner mon argent à des grands groupes”

En quelques mots !

L’alimentation locale et zéro déchet permet de recréer un cercle vertueux

Le développement de nos modes de vie doit se faire avec ambition

L’entrepreunariat social est parfois un fardeau lourd à porter

Une épicerie zéro déchet/zéro poubelle

Aujourd'hui, je pars à la rencontre d'Aneta Sidor, qui a fondé "À la Source" une épicerie locavore, bio, 100% zéro déchet et propose un nouveau mode de consommation de produits du quotidien tout en permettant de réduire l’impact écologique. Tous les produits sont frais, de saison et biologiques et l’approvisionnement se fait en circuit-court.

Pour en savoir plus sur le travail d'Inès je vous invite à découvrir le site de l'épicerie "À la source".

Et si vous voulez continuer la lecture entamée par Aneta voici le livre "L'essentialisme" de Greg McKeown.

"2030 Glorieuses", c'est le podcast qui met en avant les acteurs du monde de demain, ceux qui incarnent les utopies réalistes dont nous avons tant besoin. Ils sont des milliers en France à agir concrètement pour montrer que l’action est le meilleur remède contre le fatalisme et que, si nous agissons avec ambition et amour, la décennie des 2030 glorieuses est à portée de mains.

“Redonner du pouvoir à son argent” avec la Gonette, la Nef et les écoloHumanistes

En quelques mots !

La température de consigne est à 19°C dans les pièces à vivre et 17°C dans les chambres

L’isolation de son logement est un facteur clé pour avoir une température confortable

L’humidité peut aussi donner l’impression de froid chez soi

 

Table ronde “Redonner du pouvoir à son argent” le 24 septembre 2020 à la librairie lyonnaise Raconte-moi la Terre.

Avec les alternatives :

  • la monnaie locale complémentaire la Gonette
  • la banque la Nef
  • le mouvement de sobriété heureuse les écoloHumanistes 

10 métiers pour le monde durable et solidaire de demain

En quelques mots !

Nous ne pouvons pas continuer à nous définir uniquement par notre métier

Il est urgent de proposer des objectifs communs pour mobiliser les foules

Il existes des voies professionnelles épanouissantes pour toutes et tous

Dis-moi ton métier et je te dirais qui tu es

« Et toi, tu fais quoi dans la vie ? » Cette question, on y a répondu des dizaines de fois et dans la majorité des cas, on répond en détaillant notre situation professionnelle. Avec plus ou moins de fierté, nous voilà lancé dans l’exercice de raconter notre emploi actuel, ou pire, notre absence d’emploi. Car en France, comme dans de nombreux autres pays dans le monde, notre métier est une composante essentielle de notre identité. Le « je pense donc je suis » a laissé la place à « je travaille donc j’existe ». Et c’est tout le système qui impose/légitime/organise (rayer les mentions inutiles) notre existence autour de notre capacité à produire de la richesse par le travail pour contenter l’indicateur de réussite de nos sociétés occidentales : le PIB !

Pourtant, il y a des dizaines de manières de répondre à cette question : « je suis passionné.e de… », « je suis membre d’une famille qui… », « j’agis tous les jours pour défendre les… », « je participe dans mon quartier à créer du… », « je fais partie d’un collectif pour… », « j’explore ma vie intérieure en… », « je cherche à répondre à cette grande question qui… », « je me mets au service de ces personnes qui… », « je m’entraîne régulièrement pour… », etc.

Bien qu’il existe un consensus de plus en plus établi sur le fait que notre société exerce une pression insoutenable sur la planète, notre tendance à placer notre carrière au-dessus de tout est un frein majeur au changement. Changement ? Bien sûr, mais vers quoi ? Et puis comment donner plus de place aux autres moments de notre vie pour sortir de cette roue de hamster dans laquelle nous courons toutes et tous, trop souvent sans but jusqu’à nous épuiser ?

Bien sûr, il va nous falloir du temps pour redonner à nos carrières professionnelles une place moins omniprésente. Pour autant, je suis persuadé que le premier pas consiste à redonner du sens à toutes ces heures que nous passons au “boulot”. Comment ? En prenant le temps de s’écouter sincèrement pour aller vers un métier qui nous fera réellement vibrer, tout en contribuant à la construction des mondes de demain.

Mais quels sont les métiers de la société durable et solidaire de demain ? Prenez quelques instants et essayez de répondre à cette question… le risque est grand d’être perdu quelque part dans un grand vide, qui s’étend entre les métiers d’agriculteur.rice.s et ceux de consultant.e.s en transformation écologique de nos entreprises. C’est en tout cas une sensation de frustration (et de peur) que j’ai ressentie la première fois que je me suis posé la question de ma réorientation professionnelle.

Les exemples inspirants sont tout autour de nous

Pourtant, quelques années plus tard, je peux aujourd’hui dire avec certitude qu’il existe un éventail des possibles absolument enthousiasmant dès qu’on parle de nos futurs labeurs. Et surtout, que tout le monde peut trouver sa place ! Une nouvelle orientation plus alignée avec nos valeurs, nos talents, nos besoins et qui nous permettra, chaque jour, de grandir en tant qu’être humain et de sentir qu’on contribue à quelque chose qui nous dépasse.

Ce qui me rassure, c’est qu’il y tout autour de nous des personnes qui vivent ces utopies réalistes et ont osé, dès aujourd’hui, exercer les métiers quasiment inconnus qui se démocratiseront dans les prochaines années.

Il y a par exemple Jean-Jacques, qui est Maître composteur et œuvre chaque jour à ce que les gens perçoivent les déchets organiques comme une ressource, en installant et en animant des composteurs de quartier en bas d’immeuble.

Il y a aussi Marianne, qui est professeure de méditation et qui accompagne celles et ceux qui sentent que leur vie intérieure mérite d’être explorée et développée pour avoir une existence plus heureuse et plus alignée.

Hubert, lui, est un artisan-upcycleur qui redonne une seconde vie à vos pneus de vélo en les transformant en de belles ceintures. L’occasion de permettre à des personnes éloignées de l’emploi de remettre le pied à l’étrier et de changer notre perception des déchets.

Toujours dans la thématique des déchets, Joanne a créé une structure pour revaloriser les quantités extraordinaires de matériaux gâchés par le secteur du BTP. Par son expérience fructueuse, elle montre que les villes ont tout intérêt à encourager le travail des valoristes qui réduisent les volumes jetés tout en redynamisant le tissu économique local.

Laura-Jane nage à contre-courant de son milieu : elle est journaliste de solutions et chaque jour, elle donne à voir les initiatives et les personnes qui ont décidé de se retrousser les manches et d’agir plutôt que de se laisser aller au fatalisme ambiant.

Aneta, elle, a décidé d’ouvrir son magasin « vraiment » zéro déchet pour proposer à ses clients des produits de qualité, locaux qui permettent de rétribuer justement les producteurs tout en épargnant au maximum la planète.

Ophélie œuvre de son côté à la végétalisation de nos villes en tant qu’agricultrice urbaine. Elle conseille et forme les citadins pour qu’ils aient la main verte et reverdissent la ville de manière ludique et spontanée.

En province, Florian a réussi le tour de force de réimplanter sur le territoire les savoir-faire oubliés pour fabriquer une montre 100% française. Il est un patron fier de développer le Made in France dans sa filière. Une magnifique occasion de relocaliser les emplois dans notre territoire mais aussi de limiter les déplacements des différents composants de nos objets, qui peuvent parfois faire plusieurs fois le tour du monde avant d’arriver dans nos boutiques.

Eva n’a peur de rien. Elle est en train de prouver qu’on peut faire de la finance éthique en permettant aux individus de mettre leur épargne à disposition des entreprises engagées qui ont besoin de fonds pour développer leur activité.

Aurélie est une pionnière : elle démontre qu’on peut créer de nouveaux logements sans avoir besoin d’une goutte de béton grâce à son village de Tiny House (des petites maisons en bois construites sur des plateformes mobiles) qui accueille des personnes désireuses de vivre la simplicité volontaire au quotidien.

Vous l’aurez compris, je pourrais continuer comme ça pendant des pages et des pages. Mais ce n’est pas la peine, car vous savez désormais que si vous ne vous épanouissez pas dans votre métier, d’autres options existent. Alors n’attendez plus, car changer d’orientation professionnelle permet de transformer radicalement nos modes de vie à tou.te.s, tout en remettant le sens et le bonheur au cœur de nos vies à nous !