Comment économiser l’eau ?

En quelques mots !

Les individus sont l’étincelle du changement sociétal

Réduire sa consommation d’eau permet de faire des économies d’argent

Chaque geste compte pour changer notre mode de vie

 

Dans cette vidéo Uppercut, en partenariat avec l’ADEME, je vous donne les bonnes pratiques pour diminuer votre consommation d’eau.

143 litres par habitant et par jour, c’est la moyenne de consommation d’eau d’un Français aujourd’hui. Pourtant, l’eau potable est une ressource rare qu’il faut préserver au maximum, l’eau douce représentant moins de 2,5 % de la totalité de l’eau sur terre.

Plus d’infos sur www.ademe.fr.

Comment adopter les bons gestes numériques en télétravail ?

En quelques mots !

Les individus sont l’étincelle du changement sociétal

Réduire l’empreinte écologique du télétravail est accessible

Chaque geste compte pour changer notre mode de vie

 

Dans cette vidéo Uppercut, en partenariat avec l’ADEME, je vous donne les bonnes pratiques pour réduire l’empreinte écologique du télétravail.

Ces derniers mois, 5 millions de français sont passés au télétravail à la maison. Le télétravail évite de nombreux déplacements, réduit nos émissions de gaz à effet de serre et améliore la qualité de l’air. Mais les pratiques numériques ont aussi des impacts. Des experts affirment qu’aujourd’hui le numérique est responsable de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Mais difficile, de nos jours, de se passer d’un ordinateur et d’un smartphone par exemple. En Europe, nous posséderons bientôt 2 fois plus d’objets connectés qu’en 2016 ! Heureusement, nous pouvons limiter ces impacts, en adaptant nos pratiques.

Plus d’infos sur www.ademe.fr.

Reprendre notre place dans la nature ou disparaitre en la détruisant

En quelques mots !

Nous avons perdu trop de temps à agir contre le dérèglement climatique

Il est urgent de proposer des objectifs communs pour mobiliser les foules

Nous avons plus à gagner qu’à perdre à changer radicalement nos modes de vie

Un pas en avant, deux en arrière

Le début de l’année 2020 et la mise sous cloche de nos sociétés thermo-industrielles pendant quelques mois n’aura été qu’un court répit pour un système Terre à l’agonie. Alors qu’il y a quelques semaines on voyait des exemples de «la nature qui reprenait ses droits » sur les réseaux sociaux et dans les médias, nous sommes revenus pied au plancher à nos bonnes vieilles habitudes.

Pourtant, nous nous étions émus des canards se promenant à Paris, des coyotes déambulant à San Francisco, des renards s’amusant à Londres. Autant de preuves de la capacité du vivant à faire preuve de résilience dès lors qu’on lui redonne de quoi respirer et qui montrent, en creux, à quel point la place de l’être humain sur la planète y est disproportionnée. Pas plus tard que l’année dernière, ce sont nos jeunes qui scandaient : « nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend », mais cela semble déjà bien loin. En effet, plutôt que de profiter de cette secousse immense pour revoir notre rôle sur Terre, nous sommes sortis de chez nous avec la ferme intention de reprendre notre place de prédateur numéro 1.

L’aveu de faiblesse (et/ou d’égocentrisme) est terrible : c’est notre mode de vie et le peu de considération du respect du vivant qui nous a poussé vers cette crise. La destruction de la biodiversité, la normalisation de l’hyper-mobilité, la hausse constante de la déforestation ou encore la pollution atmosphérique omniprésente sont autant de facteurs qui ont permis la multiplication et la propagation des épidémies. Une course folle qui va à l’encontre des avancées scientifiques des dernières décennies qui font état de la proximité de l’être humain avec d’autres animaux mais aussi de notre profonde interdépendance avec le vivant.

Et si on voit fleurir des initiatives qui tentent de combler ce gouffre, comme le Référendum d’Initiative Populaire pour les Animaux en France qui réunissait au 21 juillet déjà plus de 364 000 soutiens citoyens et 110 parlementaires, le chemin est long avant de rétablir l’équilibre. Notre société se borne à voir la faune et la flore comme un immense vivier dans lequel nous pouvons puiser pour satisfaire notre bonheur et notre confort…alors que c’est justement ce jugement biaisé qui est la cause des maux de notre époque.

Recréer le lien en commençant par son alimentation

Notre alimentation est un parfait exemple de cette déconnexion. Nous avons rationalisé à l’extrême l’exploitation des sols, la reproduction des espèces et le massacre de milliards d’animaux pour nourrir l’humanité. Selon la FAO, l’abattage des animaux pour fournir de la viande représente plus de 1900 animaux par seconde, soit 60 milliards d’animaux tués chaque année. Plus d’un milliard d’entre eux sont tués dans les abattoirs français. Malgré cette débauche de moyens et d’innovation, le compte n’y est pas : 1/3 de la nourriture produite est gaspillée, plus de 1,9 milliards de personnes sont en surpoids et plus de 800 millions de personnes souffrent de la faim…

Jean-Pierre Goux, créateur de One Home et auteur du thriller écologique Siècle Bleu préfère y voir une opportunité plutôt que de se morfondre. Changer notre manière de nous nourrir est même, selon lui, un levier extraordinaire : « se réintéresser à ce qui se passe dans notre assiette nous permet de nous rendre compte que ce qui est autour de nous n’est pas un vague décor de jeu vidéo ». Cette magie du vivant peut s’expérimenter concrètement en faisant l’effort de manger en conscience, avec des aliments bio, locaux et de saison. C’est une première piste fondamentale pour descendre de notre piédestal et redonner une vraie valeur à ce qui nous entoure tout en se réinscrivant dans le rythme des saisons.

La pointe la plus fine du réel

Une fois cette reconnexion au vivant amorcée, Jean-Pierre Goux propose de travailler notre capacité d’émerveillement pour aller plus loin. Il affirme que c’est en contemplant la nature et sa beauté que nous pourrons toucher au but : « la contemplation ce n’est pas une décoration c’est comme mettre sa main sur la pointe la plus fine du réel » comme le dit Christian Bobin dans son livre le Plâtrier Siffleur. Et c’est un outil puissant qui peut nous remettre en mouvement vers notre juste place sur cette Terre.

Une démarche d’humilité, un décentrement vital pour sortir une bonne fois pour toute de notre dichotomie enfantine qui nous limite aux rôles de consommateur-pilleur ou de grand sauveur sans questionner notre place de domination car comme le dit Jean-Pierre : « la Terre n’a pas besoin qu’on la sauve, elle a seulement besoin qu’on l’aime ».

Comment manger mieux ?

En quelques mots !

Les individus sont l’étincelle du changement sociétal

Réduire l’empreinte écologique de son assiette est une tâche primordiale

Chaque geste compte pour changer notre mode de vie

 

Dans cette vidéo Uppercut, en partenariat avec l’ADEME, je vous donne les bonnes pratiques pour réduire l’empreinte écologique de son assiette.

Nourrir les 9 milliards d’êtres humains qui peupleront la Terre en 2050 est un défi de taille. En France, l’alimentation représente un quart des émissions de gaz à effet de serre. La part de l’alimentation dans le budget des français a été divisé par 3 au cours des 50 dernières années, laissant la place aux produits transformés et importés. Pourtant manger mieux ne coûte pas forcément plus cher, à condition de privilégier une alimentation végétale et naturelle tout en réduisant le gaspillage alimentaire.

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Comment adopter des bonnes pratiques écologique au bureau ?

En quelques mots !

Les individus sont l’étincelle du changement sociétal

Réduire l’empreinte écologique dans les entreprises est une tâche primordiale

Chaque geste compte pour changer notre mode de vie

 

Dans cette vidéo Uppercut, en partenariat avec l’ADEME, je vous donne les bonnes pratiques pour réduire l’empreinte écologique de sa vie professionnelle.

13 millions de Français travaillent dans des bureaux. Nous y passons 200 jours par an, et là aussi les sources de gaspillages et de consommation d’énergie sont légions ! Transports pour s’y rendre, chauffage, consommation d’électricité, équipements informatiques, déchets…sont autant de postes sur lesquels nous pouvons agir.

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Comment s’habiller sans polluer ?

En quelques mots !

Les individus sont l’étincelle du changement sociétal

Réduire l’empreinte écologique de la mode est un défi urgent

Chaque geste compte pour changer notre mode de vie

 

Dans cette vidéo Uppercut, en partenariat avec l’ADEME, je vous donne les bonnes pratiques pour réduire l’empreinte écologique de sa penderie.

Plus de 100 milliards de vêtements sont vendus dans le monde chaque année et la production a doublé entre 2000 et 2014. La mode émet 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre chaque année, soit un impact plus important que les vols internationaux et le trafic maritime réunis. Sans compter les dépenses en eau pour fabriquer un jean ou un tee-shirt ! Mais nous pouvons agir pour réduire ce gaspillage ! En achetant moins, d’occasion, ou mieux par exemple !

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Comment réduire sa facture d’électricité ?

En quelques mots !

Les individus sont l’étincelle du changement sociétal

Réduire son empreinte écologique à la maison est simple et accessible

Chaque geste compte pour changer notre mode de vie

 

Dans cette vidéo Uppercut, en partenariat avec l’ADEME, je vous donne les bonnes pratiques pour réduire sa facture d’électricité.

Ces vingt dernières années, la consommation d’électricité pour les petits appareils électroménagers a doublé. Et même si, à la maison, l’électricité semble inépuisable, notre facture ne baisse pas. Alors que si tous les ménages français qui s’équipent en nouveaux appareils choisissaient les plus économes, on économiserait l’équivalent de la consommation d’électricité de 2 millions de personnes sur un an ! Mais il faut aussi savoir les choisir, bien les entretenir, ne pas les laisser en veille…

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Comment adopter les bonnes pratiques écologiques à l’école ?

En quelques mots !

Les individus sont l’étincelle du changement sociétal

Réduire son empreinte écologique à l’école est simple et accessible

Chaque geste compte pour changer notre mode de vie

 

Dans cette vidéo Uppercut, en partenariat avec l’ADEME, je vous donne des bonnes pratiques écologiques à l’école.

Chaque année, plus de 12 millions d’élèves passent les grilles des écoles, collèges et lycées français. Et là aussi, nous pouvons réduire la facture environnementale ! Entre le contenu du cartable, le trajet pour aller à l’école, le goûter à préparer, les vêtements à acheter, les activités à organiser, l’impact des élèves sur l’environnement est loin d’être négligeable…sans compter le coût pour les familles. Pourtant nous pouvons tous faire des gestes très simples pour arrêter de gaspiller, en commençant par trier !

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2030 Glorieuses #13 : Jean-Pierre Goux : “Ça ne sert à rien de sauver la Terre, il faut juste l’aimer”

En quelques mots !

Nous avons une chance de inouïe vivre sur Terre

Il est nécessaire de trouver ses motivations pour porter le changement au quotidien

Le cosmos donne la possibilité de se reconnecter au Vivant

Il est urgent de proposer des récits d’utopies réalistes

Aujourd'hui, je pars à la rencontre de Jean-Pierre Goux, l'auteur du thriller écologique "Siècle Bleu" et des projets Blueturn.earth et OneHome.org dont l'objectif est d'offrir une expérience unique, intime et interactive de la terre totalement éclairée et en rotation, vue depuis de l’espace.

Pour en savoir plus sur le travail de Jean-Pierre je vous invite à découvrir le site de One Home.

Et si vous voulez continuer la lecture entamée par Jean-Pierre voici le livre "Le Plâtrier Siffleur" de Christian Bobin.

"2030 Glorieuses", c'est le podcast qui met en avant les acteurs du monde de demain, ceux qui incarnent les utopies réalistes dont nous avons tant besoin. Ils sont des milliers en France à agir concrètement pour montrer que l’action est le meilleur remède contre le fatalisme et que, si nous agissons avec ambition et amour, la décennie des 2030 glorieuses est à portée de mains.

Nous avons perdu trop de temps à nous accorder sur comment changer le monde…

En quelques mots !

Nous avons perdu trop de temps à agir contre le dérèglement climatique

Il est urgent de proposer des objectifs communs pour mobiliser les foules

Nous avons plus à gagner qu’à perdre à changer radicalement nos modes de vie

Un immobilisme désespérant

Depuis le rapport Meadows des années 70, le débat écologique a été principalement réduit à des discussions techniques pour valider quelles solutions devaient être mise en place pour limiter notre impact sur la planète. Près de 50 ans plus tard, ces conversations font rage sans que de véritables actions concrètes aient été mises en place et que notre course consumériste effrénée ait été ralentie. Pire, les limites planétaires sont en train d’être dépassées les unes après les autres et nous continuons à chercher l’impossible découplage entre économie et écologie.

Sommes-nous voués à l’immobilité ? Sommes-nous dépassés par un défi hors de notre portée ? Ou peut-être est-ce notre incapacité à appréhender le temps long qui nous pénalise tant ? Comment expliquer cet échec monumental alors que l’humanité a montré tout au long de l’Histoire sa capacité à réalisé des prouesses ?

L’une des histoire les plus connue de l’alpinisme

Très éloignée du sujet climatique, il y a une histoire qui m’a marqué et que j’aime me remémorer quand la situation semble désespérée. Vous me direz que c’est un cas particulier et que une pareille abnégation ne peut pas être appliquée au niveau mondial sur un temps aussi long…et pourtant je suis persuadé qu’il y a un apprentissage à retirer de cet épisode, parmi les plus célèbres de l’histoire de l’alpinisme. Pour reposer le contexte, deux hommes partent affronter un pic de la Cordillère péruvienne à plus de 6000m. Nous sommes en 1985 et le Siula Grande par la face nord-ouest n’avait jamais été vaincu avant eux. Après leur exploit, les deux compagnons sont pris par le mauvais temps et l’un des deux, Joe Simpson, se casse la jambe lors d’une chute. Son ami, Simon Yates, décide de l’aider à descendre malgré sa blessure jusqu’au moment où une glissade terrible suspend Simpson dans le vide. Simon Yates ne peut rien faire et au bout d’une longue attente, il décide de couper la corde. Il rentre au camp pensant son acolyte mort dans la chute et pourtant Joe Simpson est bien vivant. Il rentrera en rampant, trois jours plus tard, au camp de base avec sa jambe cassée et un tiers de son poids en moins.

Pourquoi est-ce que je vous raconte cette histoire ? C’est le témoignage de Joe Simpson qui me semble tout à fait éclairant au regard de notre sujet. Il explique que quand il s’est retrouvé dans la crevasse, après sa chute, déjà bien mal en point, il n’a pas pu se résoudre à abandonner. Pour ses proches, il devait rentrer chez lui. Il savait vers quoi il voulait aller et cela lui a permis de mobiliser son énergie et de produire des efforts extraordinaires dans ce sens. Cependant, bien que se refusant à abandonner, l’objectif final de rentrer au camp dans cet état lui semblait factuellement irréalisable. Dès lors, accroché à l’obligation de mobiliser toute son énergie pour revoir un jour sa famille, il a décidé de découper son épreuve en objectifs atteignables. À chaque fois, il levait la tête et se disait : « je vais me rendre à ce rocher à 10m ». Puis ensuite : « je vais glisser sur cette paroi jusqu’à ce passage ». Et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il atteigne le camp de base dans un état second à la surprise de Simon Yates.

Proposer des utopies réalistes enthousiasmantes

Que retirer de cette histoire entrée dans la légende ? Joe Simpson savait vers quoi il voulait aller. Il avait un but immense. Et c’est ce cap, ensuite traduit dans sa réalité pour qu’il soit mis à sa portée qui lui a permis de soulever (ou plutôt de descendre) des montagnes. De retour à notre époque, dans le cadre du podcast 2030 Glorieuses inauguré au de l’année, j’échange avec des personnes qui ont décidé d’agir pour contribuer à la société juste et durable que nous espérons tant voir se concrétiser et je termine chaque conversation avec la conviction que tout n’est pas perdu. En effet, au fil de mes échanges, j’aperçois un lien invisible qui relie tous celles et ceux qui ont retroussé leurs manches. À chaque fois, plutôt que de nous perdre dans le détail du côté technique de leur action (revalorisation des déchets du bâtiment, location de produits technologiques réparables, etc.) nous abordons largement les caps vers lesquels ces personnes se dirigent ! Des utopies réalistes enthousiasmantes à des années lumières des perspectives de développement durable chimérique ou de décroissance punitive trop souvent affichées par nos dirigeants politiques.

Et si la réponse à notre immobilisme était là, évidente ! C’est normal que les foules ne s’embrasent pas quand on leur promet la rigueur, l’austérité et la limitation. C’est humain de préférer se laisser piéger par le mythe de la croissance éternelle, bien que les scientifiques aient clairement démontré ses limites, plutôt que de se diriger de son plein grès vers des futurs qu’on nous promet austères.

Nous avons besoin d’objectifs communs

Militants passionnés, citoyens engagés, scientifiques dédiés, entrepreneurs conscients, dirigeants politiques éclairés, plutôt que de nous écharper sur le « comment », nous devrions plutôt donner corps à des caps enthousiasmants ! Pour donner un but à l’humanité, nous avons besoin d’objectifs communs qui vont bien au-delà d’une recette millimétrée. C’est en nous retrouvant sur les fruits à retirer de nos efforts à venir que nous aurons l’énergie et la motivation de traduire la multitude d’actions à mettre en place dans nos modes de vie. Des alternatives diverses et adaptées selon les territoires, les cultures, les moyens, les expériences, les besoins…autant de différences qui méritent de cohabiter si nous voulons réussir à remettre le Vivant en haut de nos priorités, partout sur Terre.

Alors imaginons, rêvons et matérialisons ce que nous avons à gagner à changer nos modes de vie. Bien sûr que nous voulons tout faire pour limiter la hausse des températures, endiguer l’extinction de la biodiversité, arrêter la pollution plastique des océans, empêcher la destruction des sols, mais en réalité, ce ne sont pas des objectifs mais bien des externalités positives du changement profond de nos modes de vie vers des lendemains qui chantent. Des jours heureux où nous prendrons notre place parmi la nature, où nous nous ancrerons dans le moment présent, où nous tomberons amoureux du cosmos et tellement d’autres destins désirables qui sont encore à hauteur d’humanité…