Comment remettre la technologie à sa place ?

En quelques mots !

Les individus ont beaucoup plus de pouvoir que ce qu’ils imaginent

Il est urgent d’agir pour limiter notre dépendance à la technologie

La réduction de notre empreinte écologique est une priorité

Une course sans limite

À l’heure où nous faisons des comptes d’apothicaires pour envisager la possibilité de réduire nos émissions de gaz à effet de serre afin d’éviter l’emballement climatique, un sujet reste encore trop peu souvent évoqué : l’impact de la technologie sur le Vivant ! Et la tentation du techno-solutionnisme est grande pour répondre aux enjeux écologiques de notre époque même si le piège serait de nous focaliser sur les conséquences plutôt que de traiter les causes qui se situent, elles, principalement au niveau économique et social. Aldous Huxley nous prévenait déjà en 1954 dans son livre Les portes de la perception quand il disait : « Le progrès technologique n’abolit pas les obstacles ; il en change simplement la nature. »

Il est vrai que les inventions technologiques ont permis d’atteindre un niveau de confort tout à fait inenvisageable quelques siècles en arrière. Grâce au progrès de la médecine, des transports ou encore de l’informatique, les gens vivent plus longtemps et dans de meilleures conditions. Pourtant, il faut aussi reconnaitre ce que coûtent à la planète les voitures autonomes, les maisons intelligentes, les vêtements connectés… Il n’y a plus de limites à une course en avant faite avec des œillères et à des inventions pour lesquelles la question de leur véritable utilité ne se pose même plus.

Pollution toujours plus visible pour un progrès de moins en moins tangible

Surtout, les nouvelles inventions sont systématiquement victimes de l’effet rebond : plus on économise (de l’argent, de l’énergie, etc.), plus on dépense ailleurs. Un des exemples parfaits est la voiture Tesla, pourtant vendue comme le miracle qui résoudra tous nos problèmes de transport courant. 70 ans après la 2 CV de Citroën et ses 500 kg, une Tesla pèse plus de 2 tonnes et émet 2 fois plus de CO2 à la construction qu’une voiture thermique. Tout ça pour déplacer en moyenne 1,1 passager…

Au-delà de la consommation des ressources, une pollution plus sournoise est engendrée par nos progrès technologiques dont le coupable est facile à démasquer : le digital. Pourquoi sournoise ? Parce qu’elle est invisible, bien cachée dans des fermes de serveurs à l’abri des regards. Et pourtant son impact est considérable. C’est bien simple, 4 % des émissions de gaz à effet de serre sont liées au numérique. Rien que la consommation mondiale de vidéos en ligne émet autant de gaz à effet de serre que l’Espagne.

Durabilité et sobriété

Pour inverser la tendance, plusieurs leviers sont à notre portée. Premièrement, lutter contre l’obsolescence programmée en privilégiant des objets solides, simples et réparables plutôt que des concentrés de technologie qui nous lâcheront à la première chute.

Notre utilisation doit être également revue pour allonger la durée de vie de nos objets au maximum. Comment ? En prenant soin de respecter les règles de base pour optimiser la batterie et les différents composants et en n’hésitant pas à passer par la casse réparation quand un petit défaut apparait. Que ce soit en se formant grâce à un tuto en ligne, en allant à un Repair Café ou en faisant appel à un réparateur agréée.

Et puis c’est aussi une question de sobriété. Le fameux « moins mais mieux » qui nous évitera d’accumuler les objets mais nous protégera aussi de leur surutilisation. Moins de séries à la chaîne jusqu’à 3h du matin, moins de mails avec 200 personnes en copie ou encore moins de photos et de vidéos de chats stockés sur le cloud.

Oui à l’innovation frugale

À l’opposé des high-tech, il existe des solutions techniques plus simples, plus accessibles et plus durables qui, si elles sont démocratisées, peuvent répondre de manière globale aux Objectifs de développement durable identifiés par les Nations unies. Systèmes d’auto-production d’énergie, de nourriture, retour à la consigne, recyclerie, permaculture… les initiatives low-tech se développent à toute allure et font de plus en plus parler d’elles !

Au-delà de son intérêt au niveau environnemental, l’innovation low-tech invite à repenser notre rapport au développement par l’innovation high-tech débridée. Plutôt que de continuer à rendre l’utilisateur dépendant, l’innovation frugale entend redonner son autonomie à l’individu en mettant à sa disposition des objets vrai- ment utiles et facilement réparables. En France, le Low-Tech Lab est le fer de lance de cette tendance grandissante.

2030 Glorieuses #12 : Joanne Boachon : “Démocratiser le réemploi dans la construction”

En quelques mots !

Le BTP doit réussir à consommer moins de ressources

Il existe de plus en plus d’initiatives pour valoriser le réemploi dans la construction

Utiliser des matériaux de seconde-main permet aussi de laisser de la place à plus de créativité

Le secteur qui produit le plus de déchets au monde

Aujourd'hui, je pars à la rencontre de Joanne Boachon, co-fondatrice de Minéka, un projet d'entreprise sociale et solidaire, dont l'objectif est de sauver des matériaux de construction de la benne à ordures afin de les réemployer.

Pour en savoir plus sur le travail de Joanne je vous invite à découvrir le site de Minéka.

Et si vous voulez continuer la lecture entamée par Joanne voici le livre "Antigone" de Jean Anouilh.

"2030 Glorieuses", c'est le podcast qui met en avant les acteurs du monde de demain, ceux qui incarnent les utopies réalistes dont nous avons tant besoin. Ils sont des milliers en France à agir concrètement pour montrer que l’action est le meilleur remède contre le fatalisme et que, si nous agissons avec ambition et amour, la décennie des 2030 glorieuses est à portée de mains.

Comment revoir profondément notre manière de nous déplacer ?

En quelques mots !

Les individus ont beaucoup plus de pouvoir que ce qu’ils imaginent

Il est urgent d’agir pour limiter notre consommation énergétique

La réduction des transports thermiques est un levier primordial

Airparif dévoile des analyses qui prouvent que la reprise des activités, et particulièrement du trafic, a conduit à une reprise des quantités de polluants rejetés dans l’atmosphère jusqu’à 90% des niveaux observés avant le confinement.

Quand le confinement n’est plus là…

Il y a quelques semaines encore, les internautes du monde entier s’émouvaient de la clarté des rivières et de la pureté de l’air, mais cela semble déjà bien loin. Les chants des oiseaux sont à nouveau recouverts par les klaxons des voitures et les pots d’échappement déversent leur épaisse fumée grisâtre dans nos villes une nouvelle fois congestionnées.

N’aurions-nous donc rien appris ? Pourtant, on le sait, en France, les transports sont toujours pointés du doigt dès que l’on évoque la pollution atmosphérique (le trafic routier représente plus de la moitié des rejets d’oxydes d’azote par exemple) ou les émissions de CO2 (où ils sont numéro 1 avec près de 30% du total). La voiture, aujourd’hui au centre de nos vies et au cœur de nos villes, doit donc voir son utilisation largement questionnée.

La petite reine n’a pas dit son dernier mot

Et si on comprend pourquoi les transports en commun sont en ce moment boudés, on se prend à rêver quand on voit que les chiffres de ventes de vélos ces dernières semaines. Encouragés par un plan gouvernemental de 20 millions d’euros, les trajets à vélo sont en plein boom en France après le confinement, avec 87 % de fréquentation cyclable en plus par rapport au début de l’année, en ville comme à la campagne, selon le bulletin «Vélo et déconfinement» de l’association Vélo et territoire.

Une excellente nouvelle car si la bicyclette est une mode de déplacement neutre en carbone, il est également source de nombreux autres avantages. Silencieux et excellent pour la santé, le vélo est aussi plus économique. En ville, le préférer à la voiture permet de gagner du temps, de respirer un air plus pur et de moins s’exposer aux risques d’accidents. Autant de bonnes raisons de se lancer.

Pourquoi prendre l’avion quand on vit dans le plus beau pays du monde ?

Pour nos vacances d’été, la question de nos modes de déplacement se pose à nouveau. Et bien que le gouvernement s’entête à maintenir tant bien que mal une industrie aéronautique incompatible avec l’urgence climatique à coups de milliards d’euros, les Français n’ont pas vraiment le choix que de (re)découvrir le plaisir d’être un touriste chez soi.

Une opportunité de soutenir le secteur du tourisme qui en a bien besoin mais également d’oser s’essayer à de nouvelles manières de voyager : ici encore, le vélo est un allié de taille pour partir sur les routes qui bordent la Loire et le canal du Midi. Si vous voulez des vacances plus calmes, ou moins rapides, laissez-vous tenter par la péniche, le stop, le voilier, la randonnée, le train, le cheval, etc. Les moyens de déplacement doux sont nombreux et sauront s’adapter à votre budget, à l’aventurier qui sommeille en vous et à la distance que vous souhaitez parcourir.

Enfin, en plus de la réduction évidente de notre empreinte écologique permise par ces alternatives à l’avion, c’est toute la relation au voyage qui change. Là où l’avion nous donne la possibilité de nous affranchir de la réalité géographique, les moyens de transport doux, au contraire, nous inscrivent dans le paysage : les odeurs, la lumière, la biodiversité, la topographie sont autant d’éléments qui viennent donner une complexité bienvenue qui créera des souvenirs bien plus riches.

2030 Glorieuses #11 : Adrien Montagut : “Demain on ne sera pas capable de manger des iPhones 10”

En quelques mots !

Nos smartphones sont programmés pour être obsolètes rapidement

Il est urgent d’allonger la durée de vie de nos produits high-tech

Je réduis mon empreinte écologique en préférant l’usage à la propriété

La technologie durable, ça n’existe pas encore

Aujourd'hui, je pars à la rencontre d'Adrien Montagut, de la coopérative Commown qui oeuvre pour que l'électronique soit plus durable et éthique en proposant à la location des smartphones (Fairphone), des ordinateurs et des casques audio qui ont tous l'avantage d'être particulièrement réparables.

Pour en savoir plus sur le travail d'Adrien je vous invite à découvrir le site de Commown.

Et si vous voulez continuer la lecture entamée par Adrien voici le blog de L'abeille et la blette.

"2030 Glorieuses", c'est le podcast qui met en avant les acteurs du monde de demain, ceux qui incarnent les utopies réalistes dont nous avons tant besoin. Ils sont des milliers en France à agir concrètement pour montrer que l’action est le meilleur remède contre le fatalisme et que, si nous agissons avec ambition et amour, la décennie des 2030 glorieuses est à portée de mains.

2030 Glorieuses #10 : Ophélie Damblé : “La nature sera toujours là pour prendre le dessus”

En quelques mots !

Pas besoin d’être un expert pour faire pousser des plantes

La connexion avec la nature est essentielle et vitale

La ville peut aussi être un lieu foisonnant et accueillant pour la nature

Remettre la nature au coeur de nos villes et de nos vies

Aujourd'hui, je pars à la rencontre d'Ophélie Damblé, fondatrice de Ta Mère Nature, un projet qui s'adresse aux cancres qui pensent ne pas avoir la main verte. Ophélie est agricultrice urbaine et elle montre, par ses expérimentations constantes, comment remettre la nature au coeur de la ville et de sa vie.

Pour en savoir plus sur le travail d'Ophélie je vous invite à découvrir le site Web Ta Mère Nature.

Et si vous voulez continuer la lecture entamée par Ophélie voici le livre "Demande à la nuit" d'Anne-Laure Jaeglé.

"2030 Glorieuses", c'est le podcast qui met en avant les acteurs du monde de demain, ceux qui incarnent les utopies réalistes dont nous avons tant besoin. Ils sont des milliers en France à agir concrètement pour montrer que l’action est le meilleur remède contre le fatalisme et que, si nous agissons avec ambition et amour, la décennie des 2030 glorieuses est à portée de mains.

Comment rendre nos sociétés plus sobres énergétiquement ?

En quelques mots !

Les individus ont beaucoup plus de pouvoir que ce qu’ils imaginent

Il est urgent d’agir pour limiter notre consommation énergétique

La rénovation thermique des logements est un levier primordial

Ces derniers mois, près de 4 milliards de personnes dans le monde ont été confinées pour aider à endiguer la propagation du Covid-19. Une « pause forcée » qui a eu un effet conséquent sur la consommation de pétrole, gaz, charbon et électricité qui va se contracter de 6 % cette année, selon l’Agence internationale de l’énergie, et qui laisse entrevoir, en creux, les leviers à notre disposition pour tendre vers une sobriété énergétique dans un futur proche.

Quand l’humanité s’arrête

Le confinement des derniers mois a considérablement réduit la pression de nos modes de vie sur les écosystèmes, notamment une baisse des rejets de CO2 que Carbon Brief estime de l’ordre de 5,5% pour toute l’année 2020 mais qui reste toutefois largement insuffisante au regard de l’urgence climatique. C’est bien simple :  pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle, il faudrait que cette chute soit de l’ordre de 7,6 % chaque année pendant les dix prochaines années, soit une diminution totale de 55% entre 2020 et 2030.

En prenant un peu de recul, on constate que si certains secteurs ont été largement ralentis, notre consommation énergétique n’a pas diminué autant que ce la situation le laissait supposer. En effet, bien que cloitrés chez nous, nous avons toujours eu besoin de  nous éclairer, de nous connecter à Internet, de nous chauffer et plus largement de faire fonctionner les machines qui nous permettent de jouir de notre confort moderne et de nous nourrir. Un confort qui a un coût : l’électricité et le chauffage combinés représentent plus de 40% des émissions de CO2 mondiales.

Agir à tous les niveaux

Revenons à nos moutons énergétiques. En France, le résidentiel et le tertiaire comptaient pour près de 42% dans la consommation finale d’énergie en 2017. Bonne nouvelle : notre marge de manœuvre en la matière est loin d’être négligeable. À l’échelle individuelle déjà, s’il existe de nombreux leviers pour réduire notre drastiquement consommation d’énergie, l’essentiel se joue au niveau du chauffage, qui représente 66 % des consommations énergétiques d’un foyer.

Dès aujourd’hui, sans investissement, la manière dont on utilise notre système de chauffage est un premier pas pour réduire ses factures d’énergie. Au programme : sobriété et entretien régulier. Et pour améliorer votre installation, l’investissement est indispensable. Que ce soit en intégrant un système de régulation et de programmation du chauffage ( pour économiser jusqu’à 10 % de combustible) ou en isolant votre logement (en commençant par le toit ou 25 à 30 % de la chaleur peut être perdue).

Pour vous y retrouver, vous pouvez bénéficier d’un accompagnement par les conseillers de l’Espace Info Énergie, membre du réseau FAIRE. Ils vous orientent vers les solutions les plus appropriées pour l’amélioration de votre logement mais également pour bénéficier des aides financières disponibles de plus en plus nombreuses.

Une étincelle du changement qui doit être obligatoirement accompagnée par un agenda national. Plus que jamais, un changement systémique est attendu pour passer à la vitesse supérieure en ce qui concerne la réduction de notre consommation énergétique. C’est à l’État qu’il revient de tracer un cap pour planifier la formation des futurs professionnels du secteur, réguler pour limiter la consommation des bâtiments et de l’industrie et lancer un vaste plan de rénovation… ce que Gaël Giraud appelle une « réindustrialisation verte de notre pays » et qui est en réalité une formidable opportunité d’initier la concrétisation, une bonne fois pour toute, d’un mode de vie plus durable.

2030 Glorieuses #9 : Ferdinand Martinet : “Découvrir les merveilles à côté de chez soi”

En quelques mots !

L’aventure commence au pas de sa porte

La connexion avec la nature est essentielle et vitale

Le voyage ne passe pas forcément par le fait de monter dans un avion

Inciter les citadins à passer plus de temps dans la nature

Aujourd'hui, je pars à la rencontre de Ferdinand Martinet, co-fondateur de Chilowé qui fédère une communauté de citadins en quête d‘inspiration et d’aventure, et déniche pour eux les idées & expériences qui permettent de passer plus de temps dehors.

Pour en savoir plus sur le travail de Ferdinand je vous invite à découvrir le site Web de Chilowé.

Et si vous voulez continuer la lecture entamée par Ferdinand voici le livre "Sur les chemins noirs" de Sylvain Tesson.

"2030 Glorieuses", c'est le podcast qui met en avant les acteurs du monde de demain, ceux qui incarnent les utopies réalistes dont nous avons tant besoin. Ils sont des milliers en France à agir concrètement pour montrer que l’action est le meilleur remède contre le fatalisme et que, si nous agissons avec ambition et amour, la décennie des 2030 glorieuses est à portée de mains.

Comment mettre les banques face à l’urgence climatique ?

En quelques mots !

Les individus ont beaucoup plus de pouvoir que ce qu’ils imaginent

Il est urgent de mettre les banques et l’État face à leurs responsabilités

Notre argent a un impact énorme sur le climat et la biodiversité

Profits ou climat, le choix est fait

Pour espérer rester sous la barre fatidique des 2°C de réchauffement, nous devons laisser dans le sol un tiers de nos réserves de pétrole, la moitié de nos réserves de gaz et plus de 80 % de nos réserves de charbon. Face à ce défi, les banques ont un rôle clé en orientant leurs financements vers des énergies propres. Or, depuis la COP21 et la signature de l’Accord de Paris, celles-ci ont augmenté leurs soutiens aux projets d’énergies fossiles.

Alors que l’urgence climatique est en retrait face à l’omniprésence de l’épidémie actuelle dans les médias et dans les discussions, les acteurs de la finance françaises organisent leurs Assemblées Générales pour discuter des stratégies d’investissement pour les années à venir ! Or, tout laisse à penser que, plutôt que de revoir profondément leur portefeuille pour alléger leur empreinte écologique et soutenir des initiatives durables, les grandes banques décident de participer à la relance des énergies fossiles.

Cette crainte se renforce quand on regarde l’historique des 5 dernières années. En effet, le Fossil Fuel Finance Report Card 2019 révèle que les 33 principales banques mondiales ont accordé 1 688 milliards d’euros de financements aux énergies fossiles depuis la COP21 de 2015. Parmi elles, 4 banques françaises ont mis à disposition 198 milliards d’euros aux énergies fossiles. Et pendant que les banques soutiennent massivement ces énergies polluantes, les investissements mondiaux dans les énergies renouvelables ont baissé de 8 % entre 2017 et 2018, selon le cabinet d’études Bloomberg New Energy Finance. Non seulement ces institutions ne suivent pas les recommandations de l’Accord de Paris mais pire, elles nous font aller tout droit dans la direction opposée.

Reprendre le pouvoir de notre argent

Que faire ? Comment faire comprendre aux acteurs financiers publics comme privés que le secteur des énergies fossiles n’a pas sa place dans le monde d’après ? La bonne nouvelle c’est que l’argent que les grandes banques utilisent pour dérégler le climat et faire tourner le « monde d’avant », c’est le nôtre ! Alors, reprenons le et orientons le afin de limiter au maximum les externalités négatives en transférons nos comptes bancaires au Crédit Coopératif, à la Banque Postale ou à la Nef (pour les professionnels) qui sont les banques françaises dont l’empreinte environnementale est la plus faible.

Et puis, en plus de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, investissons dès aujourd’hui pour accélérer la construction des sociétés durables, égalitaires et joyeuses de demain. Que ce soit en utilisant une monnaie locale complémentaire pour faire circuler la monnaie sur un territoire afin de soutenir les initiatives durables et locales ou en mettant notre épargne à disposition de mouvements vertueux (Terre de Liens, Energie Partagée, Blue Bees, LITA.co), nous avons l’embarras du choix. Et notre pouvoir est considérable puisque l’épargne des ménages Français dépasse les 5000 milliards d’euros, soit plus du double du Produit intérieur brut national du pays.

L’étincelle du changement climatique

Pourtant, malgré toute leur bonne volonté, les citoyens n’arriverons pas à inverser à eux seuls le cours des choses. Les changements économiques et politiques systémiques sont obligatoires et il temps de mettre les entreprises et l’État face à leur responsabilité. Comment ? En soutenant les actions de lobbying menées par les associations (comme Oxfam, Les Amis de la Terre, 350.org ou encore ATTAC) qui mettent la pression sur ces grandes institutions.

Pour aller plus loin, la possibilité de rejoindre un mouvement de désobéissance civile (comme Alternatiba, ANV-COP 21 ou encore Extinction Rebellion) existe pour mettre le doigt là où ça fait mal : sur l’image ! À notre époque où la communication est reine, les actions de désobéissance civile sont un contrepoids puissant qui permet d’afficher aux yeux du monde les incohérences de l’État et des grandes banques.

Rendons-nous compte que nous avons la possibilité de reprendre le pouvoir de notre argent pour protéger et régénérer plutôt que spéculer et détruire. Nous citoyens, avec nos moyens financiers, petits ou confortables avons un rôle clé à jouer dans cette transformation radicale. C’est même notre capacité à réorienter rapidement (et à faire réorienter par la loi) les flux financiers qui déterminera, en grande partie, notre capacité à garantir à l’être humain des conditions de vie soutenables sur Terre dans les prochaines décennies.

 

Comment améliorer la qualité de l’air de son logement ?

En quelques mots !

Les individus sont l’étincelle du changement sociétal

Améliorer la qualité de l’air chez soi c’est simple et rapide

La 6ème extinction des espèces a déjà débuté

 

Dans cette vidéo Uppercut, en partenariat avec l’ADEME, je vous explique comment améliorer la qualité de l’air de son logement pour vivre sainement et préserver la biodiversité.

Plus d’infos sur www.ademe.fr.

2030 Glorieuses #8 : Hubert Motte : “Garder notre âme d’enfant et notre créativité”

En quelques mots !

La créativité et la solidarité sont les clés du monde de demain

Chercher à s’aligner avec ses talents est une aventure extraordinaire

L’impératif écologique est en réalité une formidable opportunité 

Partir à la recherche de sa légende personnelle

Aujourd'hui, je pars à la rencontre d'Hubert Motte, fondateur de La vie est Belt, une marque d'accessoires de mode, écologique et sociale dont les matières premières sont recyclées, puis façonnées par des personnes en situation de handicap.

Pour en savoir plus sur le travail d'Hubert je vous invite à découvrir le site Web de La vie est Belt.

Et si vous voulez continuer la lecture entamée par Hubert voici le livre "L'alchimiste" de Paulo Coelho.

"2030 Glorieuses", c'est le podcast qui met en avant les acteurs du monde de demain, ceux qui incarnent les utopies réalistes dont nous avons tant besoin. Ils sont des milliers en France à agir concrètement pour montrer que l’action est le meilleur remède contre le fatalisme et que, si nous agissons avec ambition et amour, la décennie des 2030 glorieuses est à portée de mains.