CCPM l’émission #1 : Qu’est-ce qu’on fait ?!

En quelques mots !

Les enjeux écologiques peuvent être abordés sans faire peur

Les médias indépendants ont un rôle à jouer dans le changement de la société

L’art doit se mettre au service de la prise de conscience écologique

Sensibiliser aux enjeux éco-citoyens avec de belles infographies


Écouter ou télécharger sur Imago TV

Dans cet épisode, nous recevons Camille Cazanave du média citoyen “Qu’est-ce qu’on fait ?!” avec qui on va parler de la place du beau dans la sensibilisation aux enjeux de la transition.

“Ça commence par moi – l’émission” accélère le changement. Animée par Julien Vidal, l’émission accueille chaque semaine un invité inspirant pour répondre aux grandes questions de notre époque et proposer des solutions concrètes pour construire un monde meilleur dans son quotidien.

Réduire la pollution du Web

En quelques mots !

Si Internet était un pays, il serait le 3ème consommateur d’électricité au monde

Le streaming vidéo représente plus de la moitié du flux de données

On prévoit un doublement de l’empreinte du Web d’ici 2025

 

Quel est l’empreinte écologique du Web ? Aujourd’hui, nous détaillons l’impact du numérique sur l’environnement et les pistes d’action pour inverser la tendance.

Avec l’ADEME dans La Quotidienne sur France 5.

Utiliser les monnaies locales complémentaires

En quelques mots !

2% des échanges financiers seulement se font dans l’économie réelle

Les grandes banques investissent massivement dans les projets climaticides

Les monnaies locales complémentaires se développent à toute vitesse en France

 

Comment faire de l’argent un moyen plutôt qu’une fin ? Comment redonner à son argent le pouvoir d’accélérer la construction d’un monde plus durable, plus égalitaire, plus éthique ? Dans cette chronique, je vous présente les monnaies locales complémentaires qui sont en plein boom partout en France, que ce soit l’Eusko à Bayonne, le Cairn à Grenoble ou La Pêche, monnaie locale citoyenne francilienne.

Avec l’ADEME dans La Quotidienne sur France 5.

Changer son monde ET changer le monde

En quelques mots !

Les individus peuvent contribuer à près de la moitié de l’effort climatique à réaliser

L’échelle individuelle est l’étincelle des changements systémiques

Proposer de nouveaux récits pour donner envie aux autres de nous rejoindre

La maison brûle et nous restons à l’intérieur

Comment continuer à se regarder dans le miroir le matin et être fier de notre destin commun sur Terre en ce moment ? Comment, en tant qu’humanité, se féliciter du bilan absolument catastrophique que dressent des scientifiques toujours plus nombreux ?

Des centaines de millions de personnes vivent dans des conditions déplorables avec seulement quelques euros par jour pendant que quelques dizaines de personnes possèdent la moitié des richesses mondiales. Les habitants de nombreux pays d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Asie sont tantôt les pieds dans l’eau, tantôt à réparer les toits qui viennent de s’envoler ou à fuir les forêts qui prennent feu à quelques centaines de mètres de chez.

Nous occidentaux, avons organisé tout un système d’ultra-consommation pour notre « bien-être » et, nos trains de vie ici, malgré des inégalités toujours plus criantes, impactent la vie de ceux qui peuplent les usines du monde. Dans ce contexte, abreuvés de plus en plus d’images, d’interviews, de documentaires, d’études, comment continuer à vivre en préférant regarder ailleurs ?

L’éco-citoyen : l’étincelle du changement dans la société

Une bonne fois pour toute, oui, l’individu a un rôle à jouer dans la construction d’une société plus durable. Son action est nécessaire même si elle n’est pas suffisante tant qu’elle ne sera pas accompagnée par l’État et par les entreprises. Un constat qui vaut pour chacun de ces niveaux d’action. Aucune entité ne pourra, à elle-seule, inverser la tendance.

L’impact individuel a d’ailleurs été récemment mesuré par le cabinet Carbone 4 (dans l’étude intitulée « Faire sa part ? Pouvoir et responsabilité des individus, des entreprises et de l’État face à l’urgence climatique ») et il est beaucoup moins insignifiant que ce qu’on aurait pu imaginer. Aussi incroyable que cela puisse paraître, chaque individu, par ses actions, a bel et bien le pouvoir de faire la moitié du chemin (45 % pour être exact) afin d’atteindre les objectifs fixés par l’Accord de Paris, soit se limiter à 2 tonnes d’émission de CO2 par Français et par an d’ici 2050.

Sans compter le fait que l’action individuelle vient jouer le rôle d’étincelle pour initier des tendances collectives. Si les gouvernements et les entreprises modifient leurs politiques pour enfin favoriser le Vivant, c’est parce que les individus auront montré la voie à suivre.

Comment y arriver ? En dépassant notre seule condition de destructeurs. Non, nous ne sommes pas voués à passer le restant de notre vie à réduire au maximum notre empreinte écologique. L’être humain vaut mieux que ça. Et si nous devons, bien entendu, réapprendre à vivre légèrement, plus en harmonie avec les éco-systèmes, nous devons également oser avoir une empreinte positive en évitant tous les gâchis et en régénérant ce qui peut l’être. Tant au niveau social, en étant solidaire avec nos proches et les plus vulnérables, qu’au niveau écologique en contribuant à reverdir nos mondes. Terminé le tout béton, nous devons jardiner chaque parcelle en jachère, planter des arbres dès que possible et recréer les conditions de foisonnement de la biodiversité. Un rôle de créateur que nous pouvons expérimenter facilement en racontant notre parcours éco-citoyen à notre entourage puisque c’est le moyen le plus efficace pour semer la graine du changement autour de nous.

Plus de 365 raisons de passer à l’action avec ambition

Concrètement, l’important est de commencer par ce qui vous fait vraiment du bien que vous soyez passionné de bricolage, de mode, de cuisine ou même de technologie… car c’est en liant votre parcours éco-citoyen, dès le départ, avec la notion de bonheur, que vous arriverez à transformer vos habitudes en profondeur et surtout dans la durée ! Ensuite, c’est à vous de décider de votre prochaine étape : au travail ou avec vos enfants, dans votre école ou votre association, avec vos voisins ou vos amis, l’important est de sortir de sa zone de confort lentement mais sûrement et de prendre les défis l’un après l’autre. Même si vous avez une envie folle de vous y mettre, tout changer d’un coup risque d’être contreproductif car vous allez vous potentiellement « exploser en plein vol ».

Partir de vos contraintes peut également être un excellent moyen d’anticiper les obstacles qui se dresseront sur votre parcours éco-citoyen. Si vous n’avez pas beaucoup de temps, vous trouverez sur cacommenceparmoi.org plus de 200 actions très simples qui prennent moins de 10 minutes : coller un « stop pub » sur sa boîte aux lettres (une économie de 40 kg de papier par foyer par an), installer une multiprise pour éteindre sa Wi-Fi et ses appareils électroniques en veille, vider la corbeille de sa boîte e-mail, faire un repas végétarien par semaine, etc.

Si vous avez un budget serré, vous découvrirez des idées pour agir tout en faisant des économies : acheter des vêtements de seconde-main dans les friperies, prendre le vélo pour les trajets courts, partir en vacances en France plutôt que prendre l’avion pour partir à l’étranger, baisser la température de votre chauffage à 19 °C dans les pièces à vivre et à 17 °C dans les chambres…

Enfin, si vous avez envie de drastiquement réduire votre empreinte écologique, de nombreuses solutions s’offrent à vous : devenir végétarien, prendre les transports en commun ou faire du covoiturage sur les trajets domicile-travail, rejoindre un supermarché coopératif, nous avons l’embarras du choix. L’action la plus importante étant, sans doute, de transférer votre argent dans une banque éthique et solidaire. Car les placements financiers émettent énormément de CO2. Le Crédit Coopératif et la Nef sont les deux alternatives les plus vertueuses dans le domaine.

Raconter son changement pour démultiplier son impact

Et si notre impact le plus grand ne se trouvait pas dans nos gestes mais dans nos mots ? Comme le dit la maxime : « seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin » et c’est peut-être ici que réside notre plus grand pouvoir. À nous de proposer un récit positif et concret des transformations éco-citoyennes que nous vivons. À force de vous côtoyer, les gens autour de vous se demanderont forcément quelle est votre potion magique. C’est vrai ça… le fait que vous soyez plus épanoui, plus dynamique finira par éveiller leur curiosité, et là est votre chance.

À vous de jouer et d’occuper l’espace autant que possible avec la forme qui vous correspond le mieux. Chacun doit trouver son format pour raconter sa progression éco-citoyenne de la manière la plus intime, la plus vivante, la plus colorée, la plus ludique possible. Le temps de pause, des repas, des escales à la machine à café́ sont à mettre à profit mais n’hésitez pas à aller plus loin. Lancer votre blog, envoyez une newsletter régulièrement, enregistrez des podcasts, prenez des photos, lancer une association, écrivez un bouquin, dessinez, composez… Bref, soyez inventif et surtout, soyez vous-même, car c’est de l’originalité et de l’inspiration de chacun que nous avons besoin pour occuper l’espace et montrer les variations infinies dans l’incarnation d’un futur joyeux et désirable pour que tout le monde s’y mette par plaisir plutôt que sous la contrainte !

Et nʼoubliez pas… #cavachangeravecnous

Nous avons d’autres options que la dictature verte

En quelques mots !

Les individus ne peuvent pas être les seuls à agir

L’exemplarité est un levier extraordinaire pour provoquer le changement

Les mots peuvent parfois avoir plus d’impact que les actions

À qui la faute ?

À l’heure où l’urgence climatique, la 6ème extinction des espèces et tant d’autres soubresauts de notre système Terre rouvrent le dossier de nos saccages et des limites de notre mode de vie, en finir avec les grands discours incantatoires pour passer à l’action reste difficile. Par où commencer ? À qui la faute ? Quels sont les leviers les plus efficaces ? Et alors que les entreprises et les États peinent à prendre la mesure des enjeux, dans leur désarroi, leur colère ou leur désespoir, les citoyens se retrouvent en bandes désorganisées.

Personne n’imaginerait faire supporter aux seuls individus ni la gravité d’une crise écologique qui, si la barre des 2°C d’augmentation d’ici la fin du siècle est dépassée, serait hors-contrôle, ni la responsabilité du changement radical, rapide et d’ampleur, à mettre en place pour transformer en profondeur notre système. Mais il est intéressant d’observer comment, dès que les Français font évoluer leurs habitudes et leurs préoccupations, les milieux économiques et politiques s’empressent de suivre la tendance. Conscients de ce phénomène et de notre pouvoir d’influence, il est clair que ça commence par moi, par vous, par nous d’initier notre parcours écocitoyen ambitieux. Un changement de cette ampleur se fait dans la durée, seul ET collectivement, lentement ET rapidement, dans les détails ET dans la radicalité avec une ambition forte : plutôt que de se déculpabiliser de sa surconsommation débridée à l’ère de l’homo œconomicus, il est urgent de sortir du sillon capitaliste pour remettre le Vivant au coeur de toutes nos habitudes afin de construire, dès aujourd’hui, un monde durable, solidaire et heureux.

Passer du “oui mais” au “oui et”

Si le modèle actuel se nourrit de nos non-dits, de nos compromis mous, de notre passivité, de nos oppositions stériles, de nos incohérences… il n’est jamais trop tard pour être prêts à une action d’envergure, rassembleuse et bienveillante. Pour que cette dynamique soit mobilisatrice, l’exemplarité est fondamentale, l’expérimentation dans notre chair de cet idéal est primordiale. Comme un forgeron qui donne des milliers de coups de marteau pour confectionner un outil en métal, l’écocitoyen doit constamment œuvrer à cet avenir rêvé, en mouvement permanent, dont on tente de se rapprocher au maximum, la tête haute pour garder sans cesse en ligne de mire un objectif lointain. C’est une véritable « marteau-thérapie » du changement qu’il nous faut apprivoiser. Une exemplarité qui, comme le disait Albert Schweitzer, « n’est pas une façon d’inspirer les autres, mais la seule. » C’est alors tout un cercle vertueux qui se met en place. L’action quotidienne alimente notre moteur du changement et produit une énergie contagieuse dès lors qu’elle est utilisée avec générosité et sans arrière-pensées.

Inspirons-nous du cavalier qui, plutôt que de se focaliser sur l’obstacle, qu’il a vu, regarde l’après pour adopter la meilleure trajectoire. Oui nous pouvons agir à tous les niveaux et réussir cet aller-retour permanent entre transformer le présent et se projeter dans le futur : à nous de ralentir notre train de vie pour gagner en qualité de vie, de nous reconnecter à la nature et à nous-mêmes, de mettre nos décideurs face à l’insoutenabilité de leur inaction pour donner le plus de place possible aux initiatives écologiques et solidaires qui sont nos planches de salut.

Une contagion sociale

Seulement voilà, combiner tous ces niveaux d’action reste insuffisant. C’est d’une prise de conscience et d’un passage à l’action exponentiel dont nous avons besoin pour créer de nouvelles normes. Une viralité et une « contagion sociale » possibles pour peu que nous proposions, tous azimuts, à notre entourage dans tous les espaces que nous fréquentons (notre foyer, notre entreprise, notre quartier, notre école, notre association…) des opportunités d’expérimentation. Dans ce maillage étroit qui dessine nos villes, nos régions, notre pays, n’est-il pas temps d’oser être des écocitoyennes et des écocitoyens ambitieux et fiers de porter nos valeurs ?

Ces récits collectifs que nous écrirons feront peu à peu apparaître le monde de demain comme une évidence. Il faut bien commencer quelque part, que ce soit en créant une boîte à lire, en organisant un composteur collectif, en animant un atelier de prise de conscience aux enjeux écologiques, en coordonnant une plastic attack dans un supermarché, en militant pour plus de bio et de végétal dans les cantines scolaires, en sensibilisant les futurs candidats aux enjeux de la transition, en alertant les commerçants à la pollution lumineuse, en organisant une collecte de déchets sauvages, en ouvrant un supermarché coopératif, en cultivant un jardin partagé, en lançant une monnaie locale, en organisant un repair café… bref, nous avons l’embarras du choix.

C’est à nous de décider de quoi sera fait demain : nous avons d’autres options que la dictature verte tant redoutée. Être un écocitoyen engagé passe moins par une addition à la liste interminable des luttes que par un changement profond de paradigme, qui remet l’être humain à sa juste place parmi la nature et qui recrée l’échange horizontal entre la société et les décideurs politiques et économiques, entre le pouvoir d’ « en haut » et le quotidien d’ « en bas ». En agissant sans compter, une permaculture des solutions et des modes de vie est à notre portée, comme une formidable opportunité d’être en vie et de mettre à disposition de l’avenir nos talents, notre créativité, notre humour, notre amour, notre solidarité.

Construire le monde de demain : comment ça va changer avec vous !

En quelques mots !

Il est urgent de mettre des cours de futur dans les écoles pour préparer l’avenir

Les influenceurs et les nouveaux médias permettent de diffuser de nouveaux récits

L’opti-réalisme nous permet d’envisager le monde autrement

 

Pour le lancement du livre “Ça va changer avec vous”, une soirée a été organisée à Ground Control pour se réunir et recharger les batteries pour continuer à avancer sur le chemin de l’éco-citoyenneté. Une table-ronde a eu lieu avec Magali Payen, experte en mobilisation citoyenne et Fondatrice de Onestpret ; Mathieu Baudin,  prospectiviste et Directeur de l’Institut des Futurs souhaitables ; Jacques Lecomte, psychologue positif et auteur.

Se fournir en énergies renouvelables

En quelques mots !

Plus de 70% de l’électricité en France vient du nucléaire

Tous les fournisseurs d’électricité ne se valent pas

Il existe des alternatives proposées par des coopératives de production d’énergie renouvelable

 

Quelle électricité sort de nos prises ? Comment soutenir le développement de la production d’énergies renouvelables sur notre territoire ? Dans cette chronique, je vous donne de nombreuses pistes pour améliorer nos pratiques dans ce domaine avec Greenpeace France, Enercoop, ilek, Energie d’ici Énergie Partagée ou encore le Défis Déclics.

Avec l’ ADEME dans La Quotidienne sur France 5.

Comment agir ensemble pour la planète?

En quelques mots !

Les individus sont l’étincelle du changement sociétal

L’imperfection ne peut plus légitimer notre inaction

Passer à l’action nous rapproche du bonheur

 

Au quotidien, chacun peut participer individuellement ET collectivement pour limiter le réchauffement climatique à 2°C. Dans cette vidéo, nous allons détailler certains des leviers économiques et politiques à notre portée pour faire bouger toute la société. C’est le cas avec i-boycott.org , le Budget Participatif, Pacte pour la Transition ou encore Extinction Rebellion France.

Épisode 12 de notre série Brut nature FR / Ca Commence Par Moi sur l’action écocitoyenne.

Ramasser les déchets sauvages

En quelques mots !

Près de 800 millions de tonnes de déchets sont produits chaque année en France

Il faut 450 ans à un sac plastique pour se dégrader dans la nature

Le World Clean Up Day a mobilisé plus de 200.000 personnes pour nettoyer la nature en France en 2018

 

Aujourd’hui, je vous présente le World CleanUp Day – France, un mouvement d’ambition de nettoyage de la planète qui aura lieu le 21 septembre en France. Pour continuer à nettoyer la nature toute l’année, vous pouvez rejoindre Run Eco Team, CleanWalker ou encore 1 Déchet Par Jour.

Avec l’ ADEME dans La Quotidienne sur France 5.

Plus de bio dans les cantines

En quelques mots !

7 millions de repas sont servis chaque journée dans les écoles en France

Moins de 3% de l’alimentation servie à nos enfants dans les établissements scolaires est bio

Des plats bio et végétariens ne sont pas forcément plus chers pour l’école

 

Quelle est la qualité de l’alimentation de nos enfants dans les cantines en France ? Aujourd’hui, je vous présente l’initiative Cantine Verte de Greenpeace France pour mettre plus de bio et de végétal au menu.

Avec l’ ADEME dans La Quotidienne sur France 5.