Repenser la consommation
Coopératif, collaboratif, on entend de plus en plus ces mots dans la bouche des entrepreneurs ! Et faut dire que ce n’est pas un hasard car tout un pan de l’économie est en train de virer du côté de ce qu’on appelle la “consommation collaborative” avec comme exemples les plus connus : Blablacar, Airbnb ou encore Couchsurfing. En gros, pour la faire simple, la consommation collaborative c’est un nouveau modèle économique dans lequel l’usage et le partage priment sur la propriété. On oublie un peu l’idée de posséder un objet ou une connaissance et on se met en relation avec d’autres personnes pour utiliser ponctuellement ce dont nous avons besoin.
Et ça marche pour tout ou presque. Bien sûr c’est le cas pour les logements que les particuliers se prêtent ou se louent pour quelques jours le temps des vacances. Mais ça marche aussi pour les moyens de transports (voiture, bateau) pour la connaissance (livres, formations spécialisées en ligne), pour les objets (machine à laver, outils, les vins, les vêtements) mais aussi les services, la finance ou l’alimentation.
Bref, c’est carrément sans limite et c’est en plein essor depuis quelques années. Mais du coup, ça veut dire quoi ? Et ben ça veut dire qu’on doit complètement réapprendre notre rapport aux choses et à notre consommation. Plutôt que de filer au magasin pour satisfaire notre dernière envie ou un besoin très spécifique, on peut désormais être quasiment sûr de pouvoir le trouver pour bien mois cher, ou même carrément gratuit, sur internet.
On commence par où ?
Mais du coup, il faut savoir sur quel site se rendre pour ne pas perdre trop de temps à dénicher le bon plan ! Et c’est là que je voulais vous parler de deux sites Web qui m’ont bien aidé à m’y retrouver. Le premier c’est le site de l’ADEME longuevieauxobjets.gouv.fr qui dédie une partie complète pour consommer autrement. Et puis sinon il y a aussi le Défi Rien de Neuf de Zero Waste France qui a un catalogue très bien foutu des alternatives en suivant ce lien : riendeneuf.org/les-alternatives.
Je suis tombé sur ces deux plateformes récemment et depuis j’ai l’impression de chuter dans un puit sans fond. Tellement de possibilités s’offrent à moi que ça me donne un peu le tournis et surtout, ça veut dire que dorénavant, avant d’aller faire fumer la carte bleue en m’achetant un nouvel objet, je pourrais aller sur ce catalogue pour voir si un réseau d’échange ou de partage en ligne ne vient pas répondre à mon besoin. C’est une nouvelle manière de consommer ! On rencontre de nouvelles personnes, on fait des économies d’argent et en plus on maximise l’utilisation des ressources en nous servant le plus possible de quelques objets au lieu d’en avoir tout une ribambelle chacun chez soi qui prennent la poussière.