Le transport est le secteur le plus émetteur de CO2 en France
Je profite du beau temps pour écrire cet article car je ne suis pas encore sûr de tenir le coup en hiver quand il pleuvra et qu’il fera froid (mise à jour: l’hiver est passé et j’ai tenu bon en utilisant mon vélo tous les jours sauf quand il a neigé ^^) ! Non, plus sérieusement, je me questionne beaucoup sur notre manière de nous déplacer en ce moment ! Moi qui n’aie pas de voiture, cette question est d’autant plus primordiale que tout a été mis en œuvre pour privilégier la bagnole comme moyen de transport numéro 1.
C’est vrai que c’est pratique la voiture, on reste au sec, c’est rapide…mais tous ces petits déplacements multipliés par le nombre de personnes qui se disent la même chose et en fait, on se rend compte qu’on parle d’un impact considérable. Si bien qu’en France, le secteur le plus émetteur en CO2 est celui des transports (dont la moitié du bilan revient aux véhicules particuliers).
En réalité, je me rends compte que l’utilisation de la voiture, au-delà du côté pratique, est surtout liée à notre conception et à notre gestion du temps. Et oui, le temps, c’est de l’argent, c’est bien connu ! Dans notre société, il est d’ailleurs inconcevable d’en perdre, ne serait-ce qu’une minute, donc aller chercher le pain en vélo devient rapidement une hérésie (par contre regarder les chtis à Palavas, ça dérange personne…).
Le vélo est le moyen de déplacement le plus rapide en ville
Seulement voilà, le vélo, c’est pas juste un moyen de déplacement pratique, c’est aussi une super manière de se divertir, de redécouvrir son quartier ou encore de faire de l’exercice. Bref, un bon moyen de sortir de sa routine et aussi de faire des économies car il n’y a pas besoin d’essence pour pédaler. Il n’y a qu’à regarder les pays nordiques (souvent précurseurs quand on parle d’organisation plus humaine et écologique de la société) qui construisent de véritables autoroutes pour les bicyclettes.
On estime à 580 millions au moins le nombre de vélos dans le monde, et les différentes projections évaluant lʼadaptation de nos sociétés à lʼurgence climatique font de lʼutilisation du deux-roues un des premiers leviers de réduction de notre empreinte carbone en ville. Une bonne nouvelle, dʼautant que le vélo est très loin des clichés qui lui collent à la peau (dangereux à cause de la pollution, risque dʼaccidents, etc.).