Internet et sa pollution invisible
Ces derniers temps, j’entends de plus en plus parler de la pollution d’Internet. Un phénomène mondiale d’une ampleur extraordinaire qui est totalement invisible et donc sous-estimé. Et quand on regarde la croissance inarrêtable de l’Internet à l’échelle planétaire, je me dis qu’il faudrait prendre les bonnes habitudes le plus rapidement possible. Il faut dire que des milliards de personnes utilisent le Web et que ce nombre grandit chaque année un peu plus. Et puis il y a de plus en plus d’objets qui se connectent à Internet. Il y a encore 20 ans, on pouvait seulement y accéder depuis son ordinateur mais aujourd’hui, Internet est partout: sur les téléphones, les montres, les imprimantes et même les frigos, les thermostats et bientôt les vêtements.
Et le problème, c’est que pour faire fonctionner tout ça, il faut des serveurs qui consomment énormément d’électricité, des climatisations qui consomment énormément d’électricité et tout ça est fait en double au cas ou une des machines planterait ! Au total, on estime que toutes ces installations consomment 7% de l’électricité mondiale. Si Internet était un pays, il serait le troisième consommateur d’énergie au monde, après la Chine et les États-Unis.
Questionner ses habitudes digitales
Du coup, qu’est-ce qu’on fait ? Je vous avais déjà donné des pistes à explorer, comme par exemple faire le tri dans ses médias en ligne ou vider sa boîte mail et encore installer un moteur de recherche solidaire et écologique. Et aujourd’hui, je voulais en rajouter une couche en abordant le sujet du transfert des données ! On a tous un Drive, un Dropbox et j’en passe. Bien pratique, ces solutions Cloud permettent d’échanger des fichiers sans se compliquer la vie et même de sauvegarder automatiquement des dossiers importants sur les serveurs. Pourtant, si les conséquences sur l’environnement de l’envoi d’un email sont déjà non-négligeables, ça devient complètement préoccupant dès qu’il s’agit de fichiers de plusieurs gigaoctets. D’autant que la plupart du temps, c’est dossiers sont uploadés sur Internet pour être échangés. Et une fois que le transfert est fait, il ne seront plus jamais ouverts. Alors comment on fait ? Moi c’est simple, j’utilise FramaDrop. Pratique, libre et simple d’utilisation, ce site d’échange de données a l’énorme avantage de stocker vos données que pendant un court laps de temps.
En effet, au bout d’un laps de temps que vous déterminez, vos fichiers seront supprimés, diminuant ainsi considérablement votre empreinte carbone en évitant de stocker inutilement des dossiers volumineux sur Internet. Une bonne manière de ne pas avoir à faire le nettoyage une fois que le transfère est terminé car ici c’est la plateforme de FramaDrop qui s’occupe de tout. Et la prochaine fois, si vous avez la chance de voir en chair et en os la personne avec qui vous devez échanger des dossiers, utilisez une clé USB, c’est la solution la plus écologique, et de loin !