Dis-moi ce que tu lis, je te dirais ce que tu penses
Bon, c’est pas parce que j’ai dit hier qu’il fallait éteindre sa télé qu’il faut se sevrer d’informations. Au contraire même. Quelle chance de pouvoir partir à la recherche de nos propres sources d’actualités en nous posant vraiment la question de ce qui nous intéresse.
Et il y a quelque chose d’encore plus génial dans cette remise en cause, c’est de se mettre à lire des choses qui filent la patate. Ben oui, en voici une info extraordinaire : ce n’est pas parce que c’est une nouvelle du monde que ça doit être triste à vouloir en finir avec ses jours dans la minute ! Ce n’est pas parce que c’est important que c’est forcément grave et malheureux.
Parler des trains qui arrivent à l’heure
Ça fait quelques temps pour moi déjà, mais tous les jours, je prends 15 minutes pour aller lire les nouvelles positives du monde sur POSITIVR. Comme son nom l’indique, c’est une plateforme qui met en avant autant des sujets d’actualité, que des prestations artistiques ou des moments de la vie quotidienne. Et moi, ça me fait un bien fou de voir des gens sourires, de voir des gens essayer, de voir des gens vivre leurs rêves.
Et c’est même en train de devenir un mouvement qui prend de l’ampleur. On parle du “journalisme de solutions” et les grands médias se rendent compte que parler des trains qui arrivent à l’heure, ça fait même vendre plus de journaux. En parallèle, on assiste aussi à l’explosion de projets indépendants comme avec Kaizen, We Demain, Up le mag, One Heart et encore plein d’autres…
Vous allez voir, au bout de quelques jours, vous ne pourrez plus vous en passer. Et même, quand vous regarderez à nouveau les JT, ça vous fera comme un claque. Moi, je vous l’ avoue, je ne peux plus. Tout est trop déprimant et il y a plus de place pour les faits divers que pour les sujets fond alors que ce n’est pas parce que je veux me tenir informé de l’évolution du monde que je dois avoir peur de mon voisin. Bien sûr qu’il y a des événements terribles qui se passent partout dans le monde régulièrement mais on peut aussi traiter ces sujets avec le recul et la nuance qu’ils méritent. Alors laissez-moi vous posez la question : et si propager le bonheur devenait un acte citoyen ?