20 milliards de capsules individuelles vendues chaque année
Si l’on mettait bout à bout les capsules produites annuellement par le géant de la dosette de café, on pourrait faire quatorze fois le tour de la Terre. Voilà, pas besoin de blabla, tout est dit ! Je continue quand même avec quelques chiffres:
- 10 fois plus de déchets pour une dosette qu’un paquet de café de 250 gr
- Jusqu’à plus de 90 euros le kg , c’est le prix du café en dosette quand un excellent café s’achète autour de 20 euros en grains ou moulue
Et en France, seulement 20% des fameuses capsules de notre ami George Clooney sont recyclées par leur filière dédiée et même s’il y en aussi qui sont revalorisées dans la filière classique, on reste très loin du compte, sans compter l’impact de la fabrication de l’aluminium qui provoque le rejet de métaux cancérigènes à travers l’extraction de bauxite… donc privilégiez le café en gros sachet ou même directement en vrac auprès de votre torréfacteur…
Une grande partie de la consommation d’électricité se fait au moment de l’utilisation
Le chemin de croix du café continue… selon une étude de l’Öko Institut en Allemagne, quand on considère la culture du café, son transport, son achat en magasin, la préparation de la boisson et le traitement des machines usagées, l’utilisation de la machine constitue un tiers de l’impact en termes d’émissions de CO2. Donc si on se réjouit du fait que de plus en plus de Français achètent des machines à café avec broyeur pour se passer des dosettes, il faut bien penser à débrancher sa machine à chaque utilisation pour limiter sa consommation d’électricité. Si vous ne voulez pas vous embêter vous pouvez la brancher sur une multiprise on/off comme ça il n’y a qu’un bouton à presser pour l’éteindre. Et si vous n’êtes pas prêts à vous passer de votre cafetière filtre, vous pouvez commencer par utiliser un filtre réutilisable en lin (comme ceux proposés par Alterosac).
Ceci étant dit, même si c’est juste une question de goût, moi je préfère de loin le café que je fais dans la cafetière française (également appelée “cafetière à piston”) qui est souvent utilisée par les spécialistes car elle permet de vraiment révéler toutes les nuances, en particulier des cafés les plus subtiles. De plus, pas de filtre, pas de déchets. Enfin, pour couronner le tout, l’avantage, c’est qu’on peut recycler le marc de café qui a de nombreux usages ! Bref, il est temps de dire à George de retourner à ses films et de nous préparer une bonne tasse de café sans (trop) polluer la planète.