Reprendre le goût d’apprendre

Je sais pas vous mais quand je me rappelle de mes années à l’école, les seuls moments heureux sont ceux où j’étais avec mes amis, où je jouais, où je dessinais ! Et le plus dingue, c’est qu’il m’a fallu attendre ma 5ème année d’études à l’université pour enfin vraiment aimer ce que j’étudiais. Incroyable non ? C’est à l’âge de 23 ans que j’ai eu ma première expérience positive avec l’école. Les cours étaient passionnants mais surtout ça changeait tout le temps. Des ateliers, des jeux, des mises en situation, des dossiers, des présentations…autant de formats que de manière d’apprendre et de s’épanouir. Et puis j’ai enfin senti une vraie interaction avec les professeurs qui mettaient plus d’énergie à créer un lien avec nous qu’à nous gaver du programme éducatif.

Une fois mon diplôme en poche, je suis parti et j’ai continué à creuser le sujet des pédagogies alternatives. Ce que m’ont appris mes dernières expériences c’est qu’il y a beaucoup de manières de montrer son intelligence, son talent et sa créativité. Bien plus qu’en résolvant un problème mathématique, en récitant un poème ou en écrivant une dissertation.

S’adapter à toutes les intelligences

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Et j’ai aussi découvert à quel point on était tous différent et que ce n’est pas parce qu’une personne ne réussit pas ses exercices qu’elle est dénuée d’intelligence. Au contraire, il faut arrêter l’école identique et linéaire pour permettre à chacun d’apprendre à son rythme et de s’exprimer comme il le souhaite. Enfin, ce que j’ai surtout découvert c’est que pour apprendre, souvent le mieux était de faire plutôt que d’entendre. Rien de tel qu’une mise en situation concrète. On essaye, on fait des erreurs, on s’améliore. Et si on le fait en s’amusant, alors là c’est le top du top.

Bref, je pense que l’éducation est la clé qui va nous permettre de transformer notre société et pour ce faire il va falloir commencer par changer la manière dont on transmet le savoir, dans les écoles mais pas que. Pour terminer, je trouve que ce proverbe illustre assez bien la révolution que nous devons apporter à notre système éducatif: “dis-moi et j’oublierai, montre-moi et je me souviendrai, implique-moi et je comprendrai”. À nous de continuer à creuser ces sujets et à les diffuser autour de nous pour les normaliser dans notre société souvent trop rigide dès qu’on parle d’éducation.