Un réseau mondial de fermes bio
Dans la série “Je voyage différemment”, je vous avais déjà parlé du Couchsurfing (dans cet article) comme un super moyen de rencontrer des locaux et de créer de vrais liens et du coup je voulais continuer sur cette superbe lancée pour vous parler d’un autre concept hyper intéressant: le wwoofing !
Et là vous vous dites: “le wwoofing qu’est-ce que c’est” ? En fait, WWOOF ça vient de l’anglais « World-Wide Opportunities on Organic Farms » et c’est un réseau mondial de fermes bio. Créé en Angleterre en 1971, il s’est étendu dans le monde entier. Des hôtes se proposent d’accueillir des wwoofers pour partager leurs connaissances, leur savoir-faire, leur quotidien et leurs activités avec la possibilité pour ces derniers de se voir offrir le gîte et le couvert.
Faire de belles rencontres tout en apprenant
En pratique, j’ai eu l’occasion de faire du wwoofing pendant quelques jours quand je voyageais en Équateur et c’était vraiment top. Premièrement parce que comme le Couchsurfing, cette manière de voyager permet de faire de belles rencontres, à savoir ceux qui vous accueillent et qui sont majoritairement des locaux, mais aussi les voyageurs qui travaillent en même temps que vous. Et puis, le wwoofing, c’est se confronter à un nouveau mode de vie. C’est vivre en contact direct avec la nature et apprendre des techniques d’agriculture ou de construction qui sont le plus souvent traditionnelles et respectueuses de l’environnement.
En plus, c’est une manière complètement différente de voyager. On reste à un endroit plus longtemps. On ralenti, on regarde ce qui se passe autour de nous. On se calque sur le quotidien des locaux pour mieux toucher du doigt leur réalité car en travaillant le matin, on a plus que l’après-midi et le soir pour véritablement faire le touriste. Enfin, cerise sur le gâteau, le wwoofing, ça permet de faire de belles économies car en échange de notre labeur matinal, on est nourrit et logé. Ue sacrée aubaine quand on sait que le logement et la nourriture représente la majorité des dépenses en voyage.
Bref, pour moi, c’est du tout bon et ça m’a même donné envie de retenter l’expérience du wwoofing en France. Je vous tiendrais au courant pour vous dire si cette première impression se confirme avec le temps.